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Budget 2023-2024 : quelles sont les attentes de la communauté fransaskoise?

Deux drapeaux flottent dans le vent et la neige. En arrière-plan, on aperçoit le dôme du Palais législatif.

Des drapeaux fransaskois flottent sur le pont Albert Memorial à Regina, non loin du Palais législatif.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Les affaires francophones, la santé et l’éducation figurent parmi les priorités de la communauté fransaskoise pour le budget provincial 2023-2024, qui sera dévoilé mercredi.

Le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Denis Simard, affirme que le gouvernement saskatchewanais a la capacité nécessaire pour accéder aux demandes de la communauté fransaskoise.

La première [priorité], c’est toujours le renouvellement du financement de la Direction des affaires francophones, la boîte francophone du gouvernement de la Saskatchewan, donc on s’attend toujours à un renouvellement et à une légère augmentation pour assurer les coûts de vie pour les salaires, note-t-il.

Selon Denis Simard, il est aussi indispensable que les ententes signées entre le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) et l’Autorité de la santé de la Saskatchewan (SHA) soient renforcées pour le bien-être de la communauté.

On s’attend à avoir un financement continu par rapport aux services en santé [...] et, donc, que le financement de ces partenariats perdure et soit maintenu, précise-t-il.

« On est des citoyens saskatchewanais; ce n’est pas parce qu'on parle français qu’on n’a pas besoin d’accès aux mêmes services que tout le monde. »

— Une citation de  Denis Simard, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise

En ce qui concerne l’éducation, le président de l'ACF estime que le financement de l'école francophone de Prince Albert fait partie des priorités de la communauté. Il souligne que cette dernière attend une telle annonce depuis des années.

On cherche l’annonce de l’école de Prince Albert; ça devrait être annoncé cette année. On espère fortement qu'on va l’avoir dans le budget, dit Denis Simard.

Denis Simard en entrevue avec Radio-Canada.

Le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise, Denis Simard, affirme qu'il est indispensable que les ententes signées entre le RSFS et la SHA soient renforcées.

Photo : Radio-Canada

Remettre en place le système de santé

La directrice générale du RSFS, Frédérique Baudemont, partage l’avis du président de l’ACF. Elle souligne que la contribution du fédéral en matière de santé n’est pas suffisante pour faire face aux défis occasionnés par les effets de la pandémie de COVID-19.

On sait tous qu'avec la pandémie, le système de santé a pris un coup. J’espère qu’il y aura davantage de fonds. On sait qu’il y a un manque de personnel, on sait qu’il y a beaucoup d’attente pour les chirurgies, indique Frédérique Baudemont.

Frédérique Baudemont parle en entrevue assise dans un studio.

La directrice générale du Réseau santé en français de la Saskatchewan, Frédérique Baudemont, estime que l'investissement fédéral en matière de santé n’est pas suffisant pour faire face aux défis liés à la santé.

Photo : Radio-Canada

Selon elle, il faut surtout améliorer les conditions dans les hôpitaux en Saskatchewan, pour que le personnel de santé ne soit pas débordé. J’ai eu l’occasion de me retrouver dans des salles d’urgence où l'on voit vraiment directement sur le terrain les conditions de travail qui sont difficiles, voire compliquées, dit-elle.

« Il faut remettre en place le système de santé après toute la période qu'on a vécue. »

— Une citation de  Frédérique Baudemont, directrice générale du Réseau Santé en français de la Saskatchewan

Il y a de moins en moins de services de santé en milieux ruraux. Je pense qu'il faut vraiment un plan d'action par rapport au système de santé pour le long terme, ajoute-t-elle.

Pour Frédérique Baudemont, il faut aussi investir encore plus dans le secteur de santé mentale afin d'embaucher plus de personnel. On se rend compte de plus en plus que l’on manque de service au niveau de la santé mentale, alors qu'on a de plus en plus de gens qui sont touchés par des problèmes de santé mentale.

Avec les informations de Noémie Rondeau et Perrine Pinel

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