Véhicules du SPVM vandalisés : deux suspects arrêtés

Un suspect a été capté par des caméras avant qu'une vingtaine de voitures de patrouille du SPVM ne soient vandalisées le 8 mars tard en soirée.
Photo : Gracieuseté : Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
Deux personnes soupçonnées d’avoir vandalisé 18 voitures de patrouille du SPVM le 8 mars dernier ont été arrêtées au cours du week-end, a affirmé lundi la police de Montréal.
Les suspects ont été appréhendés vendredi dernier au terme d’une enquête qui a mobilisé des effectifs appartenant à plusieurs unités différentes
, a indiqué le SPVM dans un communiqué. Les deux suspects ont été libérés dans l’attente de leur comparution sous promesse de respecter certaines conditions.
Selon le SPVMse trouvaient dans différents stationnements
de la police dans la métropole. Des dommages aux pneus avaient été constatés, ce qui avait entraîné [le] retrait temporaire [de ces véhicules] de la route et des opérations.
Un jeune suspect avait été capté par des caméras de surveillance avant de crever, à l’aide d’un couteau, les pneus de plusieurs véhicules de la police au poste de quartier 23, qui accueille des escouades respectivement chargées de lutter contre les gangs de rue et contre la violence armée dans la métropole.
Ces méfaits sur des véhicules de patrouille du SPVM sont inacceptables et constituent clairement une atteinte au symbole de loi, d'ordre et de paix que nous représentons
, avait notamment écrit dans une note interne le directeur adjoint par intérim, Jean-Michel Sylvestre, à la tête de la direction de la gendarmerie.
Mais, au final, ils ont surtout eu pour effet de nuire à notre capacité d'intervenir d'urgence auprès des citoyens afin d'assurer leur sécurité
, a-t-il ajouté.
Pour éviter que d'autres véhicules ne soient endommagés, la surveillance a été accrue dans tous les stationnements de la police de Montréal.
Ce n'est pas la première fois que des voitures de patrouille du SPVMsept véhicules de police avaient été incendiés en juillet 2020.
sont prises pour cible. Par exemple,Selon nos informations, les enquêteurs du SPVM
soupçonneraient davantage des militants antipolice que des membres du crime organisé derrière les récents événements.Plusieurs policiers ont par ailleurs affirmé que les récents actes de vandalisme ne constituent pas une surprise étant donné qu’ils se sont produits une semaine avant la manifestation annuelle contre la brutalité policière.
Depuis 1997 au Québec, le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP) organise des manifestations tous les 15 mars afin de dénoncer le harcèlement, l'intimidation et l'abus de pouvoir dont feraient preuve les représentants des forces de l'ordre envers les marginaux et les exclus.
Avec les informations de Pascal Robidas