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Des écoles célèbrent le visage changeant de la francophonie en Ontario

Un enfant brandit un drapeau franco-ontarien.

Un élève de l’École élémentaire catholique Marie-Tanguay, à Cornwall.

Photo : Gracieuseté CSDECO

Radio-Canada

Avec l'arrivée de nouveaux francophones en Ontario, dont certains issus de l'immigration, de nombreux conseils scolaires cherchent à s'ajuster pour que les nouveaux élèves se retrouvent dans leur milieu scolaire.

La diversité culturelle et linguistique fait maintenant partie intégrante des activités de construction identitaire, des sorties culturelles et de la programmation de nombreux établissements.

La représentation est importante. Si on ne se voit pas, c'est difficile de faire des liens, affirme Natalie Lalonde, animatrice culturelle au Conseil scolaire du Grand Nord.

Selon elle, ces liens sont essentiels pour assurer une relève dans la francophonie.

Ouvrir une porte sur la diversité du monde francophone

Une meilleure représentation offre également un environnement de classe plus rassembleur, relate Paul Baril, président de l’organisme Parents partenaires en éducation.

Qu’on vienne du nord de l’Ontario, du sud de l’Ontario, d’une autre région ou d’un autre pays, c’est vraiment le français qui nous rallie et qui nous rassemble, affirme-t-il.

M. Baril remarque qu’il y a énormément de richesse culturelle dans une salle de classe où l’on retrouve des élèves d’origine française, acadienne, ou de la Côte d’Ivoire. C’est différentes intonations, différents dialectes [...] qui élargissent les horizons.

En célébrant et encourageant la diversité des accents, certains éducateurs espèrent contrer l’insécurité linguistique qui s’invite parfois dans les salles de classe.

Une jeune femme avec le drapeau franco-ontarien tatoué sur son visage.

Avec l'arrivée de nouveaux francophones en Ontario, dont certains issus de l'immigration, la représentativité est devenue une priorité. (Photo d'archives)

Photo : Elvis Nouemsi Njiké

Le plus important pour moi est de m'assurer que les élèves se sentent à l'aise de parler le français dans toutes ses couleurs, explique Natalie Lalonde. Et puis aussi de dire que c'est correct de lancer des mots en anglais ou de lancer des mots dans n'importe quelle autre langue en parlant le français.

Des lacunes dans certaines régions

Même si les conseils scolaires en font davantage pour mieux représenter la francophonie dans sa pluralité dans leurs programmations culturelles, il reste tout de même du travail à faire, selon Justine Gogoua, une animatrice culturelle de North Bay.

Je remarque qu'on ne prépare pas nos plus petits à la réalité de la diversité de la francophonie plurielle, estime-t-elle. C'est une faiblesse sur laquelle il faut qu'on travaille.

Cette animatrice, qui travaille également comme éducatrice, propose que les enfants soient exposés à la diversité de la francophonie dès la maternelle.

Elle ajoute également que des voyages culturels permettraient de montrer aux élèves que le français est parlé partout dans le monde.

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