100 000 $ d’amende pour un employeur qui saisit le passeport d’un travailleur en Ontario

Le ministre ontarien du Travail, Monte McNaughton, traite les employeurs qui confisquent le passeport de travailleurs de « crapules ».
Photo : Chaîne de Queen's Park
Le gouvernement de Doug Ford durcit le ton à l'endroit des entreprises et des particuliers qui confisquent le passeport de travailleurs ou de migrants, faisant passer les amendes imposées de 250 $ à 100 000 $.
Ces amendes sont les plus élevées au pays, selon le gouvernement.
La mesure fait partie d'un projet de loi présenté lundi par les progressistes-conservateurs et s'inscrit dans la lutte du gouvernement contre le trafic de travailleurs étrangers, explique le ministre du Travail Monte McNaughton.
« Mon message aux crapules qui exploitent les travailleurs migrants : vous pouvez toujours essayer de courir, mais on vous trouvera. »
Les employeurs contrevenants s'exposent à une amende de 100 000 $ par passeport confisqué (200 000 $ pour les récidivistes), en plus d’une peine de prison pouvant atteindre jusqu’à 12 mois pour les individus reconnus coupables.
Le ministre McNaughton cite l'exemple des 64 Mexicains secourus des griffes d’un réseau de trafic de travailleurs par la police au nord de Toronto.
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Par ailleurs, le gouvernement Ford propose de modifier la Loi de 1990 sur la santé et la sécurité au travail (LSST) pour faire passer de 1,5 million à 2 millions de dollars l’amende maximale imposée aux sociétés coupables d'une infraction à la LSST
.Selon le gouvernement ontarien, il s'agit de l'amende maximale la plus élevée au pays à ce chapitre.