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Deux membres du personnel d’une école de la N.-É. poignardés, un élève arrêté

Un policier et une voiture de police sont devant l'école.

L'école secondaire Charles P. Allen, à Bedford, en Nouvelle-Écosse, a fermé lundi après que trois personnes eurent été poignardées dans la matinée. La police a arrêté un suspect.

Photo : Radio-Canada / Brian MacKay

Radio-Canada

La police régionale d'Halifax a arrêté un élève après avoir répondu à un appel signalant la présence d’une arme à l'école secondaire Charles P. Allen, située à Bedford, lundi matin.

Les agents ont trouvé trois personnes qui avaient été poignardées et elles ont été transportées à l'hôpital pour y être soignées. Le centre régional d'éducation d'Halifax et la police ont confirmé que les blessés étaient deux membres du personnel ainsi que l'élève arrêté.

L'étendue de leurs blessures n'est pas connue pour le moment.

Plusieurs voitures de police sont présentes devant l'entrée de l'école secondaire Charles P. Allen.

La police régionale d'Halifax a été prévenue de la présence d'une arme blanche à l'intérieur de l'école secondaire Charles P. Allen, située à Bedford, vers 9 h 20 lundi matin.

Photo : Radio-Canada / Héloïse Rodriguez-Qizilbash

L’agent d’information par intérim Nicolas Gagnon confirme qu’il n’y a plus de danger pour le public ou les élèves.

Nous avons arrêté une personne, explique le porte-parole de la Police régionale d'Halifax. Nous demandons aux gens de rester hors de la zone, mais il n’y a aucune menace pour la sécurité publique.

Les policiers ont été avisés vers 9 h 20 lundi matin et un élève a été arrêté à 9 h 31. Vers 16 h 30, la police avait quitté les abords de l'école.

L'école fermée pour la journée

Le centre régional d’éducation d'Halifax a expliqué que l'école avait été placée en confinement et sécurisée. Tous les élèves sont en sécurité et il n'y a actuellement aucune menace pour la sécurité publique, a indiqué une lettre aux parents.

Le centre a annoncé juste après 10 h 30 que l'école fermait pour la journée, que les élèves seraient renvoyés sous peu et que des autobus étaient en route vers l'école.

Ça aurait pu être encore pire

À la sortie des élèves, certains ont témoigné auprès des journalistes. Au début, je ne voulais pas croire que c'était une vraie urgence, raconte un élève. Après on a passé deux heures assis dans notre salle de classe. Il y avait des rumeurs qui circulaient, c'était assez effrayant.

Un autre élève a raconte : C'est le premier jour de retour après les vacances de printemps, 30 minutes après le début du premier cours, on regarde dehors et on voit des voitures de police. [...] C'est vraiment bizarre de penser que ça aurait pu être l'un d'entre nous. Ça aurait pu être encore pire.

Le conseil scolaire a annoncé que des équipes de soutien seront en place mardi lors de la réouverture de l'établissement pour venir en aide aux élèves et au personnel.

Avec les informations de Blair Rhodes, Héloïse Rodriguez-Qizilbash et Rebecca Martel

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