Saguenay veut que la région soit récompensée pour son appui à la CAQ
Le secteur du Port de Saguenay a encore 11,7 kilomètres carrés de terrains disponibles.
Photo : Radio-Canada / Gracieuseté de Port Saguenay
Le président de la Commission des finances, Michel Potvin, s'attend à ce que la promesse d'investir 117 millions de dollars pour développer les infrastructures à la zone industrialo-portuaire du secteur de La Baie soit incluse dans le budget qui sera présenté mardi à Québec.
« On a eu une promesse à deux reprises. Ce signal est important et nécessaire. »
Cet engagement avait été pris au cours de la dernière campagne électorale en septembre dernier, par le premier ministre François Legault lui-même lors d’un passage dans la région.
Pour Michel Potvin, il ne fait aucun doute que le gouvernement doit maintenant tenir parole.
La CAQ a fait des promesses. Je pense qu’on a livré dans la région, on a cinq députés caquistes. C’est le temps de livrer. Demain [mardi] est le plus bel exemple. Moi, je pense qu’il faut savoir du gouvernement actuel s’il y a encore de la place pour les régions
, a-t-il clairement fait savoir en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.
Il soutient que des entreprises voudront s’établir dans la zone industrialo-portuaire si le gouvernement accepte de financer le développement des infrastructures.
Ça prend l’eau, le gaz et l’électricité. C’est comme l'œuf et la poule. Autrement, on fait quoi? On va dire à l’usine d’attendre que le gouvernement se décide un jour? Non
, soutient Michel Potvin.
Miser sur les régions
Le conseiller municipal estime que le Saguenay–Lac-Saint-Jean est le meilleur endroit pour aménager de grandes zones industrielles.
Si nous, dans les régions, on n’a pas au moins les grands projets qui demandent de l’électricité, on va avoir quoi?
se demande-t-il.
Il assure par ailleurs que la main-d’œuvre sera au rendez-vous pour alimenter les besoins futurs, contrairement aux appréhensions du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie.
Pierre Fitzgibbon a laissé entendre que l’entreprise Volkswagen a choisi d’ouvrir une usine de batteries en Ontario parce que la main-d'œuvre n’était pas suffisante dans une région comme le Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Michel Potvin est plutôt convaincu que de nombreux jeunes de l’extérieur de la région pourraient être attirés par des emplois bien rémunérés et un accès plus facile à la propriété.