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Le conflit de travail de l’Université Laval se déplace à Montréal

Des manifestants rassemblés devant l’Assemblée nationale écoutent un discours du président de leur syndicat, Louis-Philippe Lampron.

Des dizaines de membres du SPUL ont manifesté devant l’Assemblée nationale mercredi matin. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Radio-Canada

Tandis que les négociations sont suspendues jusqu’au 24 mars entre le syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL) et la direction, le conflit de travail se déplacera à Montréal. Les professeurs, visiblement agacés par une conférence donnée par la rectrice de l’Université Laval, suivront Sophie D’Amours pour faire leur propre discours.

La rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, prononcera lundi une conférence auprès de la communauté d’affaires au Cercle canadien de Montréal. Sa conférence s’intitule Notre avenir : le talent, l’innovation et les partenariats.

En entretien avec Karina Lehoux, Sophie D’Amours expliquera comment les universités canadiennes sont actives et engagées dans leur transformation pour contribuer à cet effort collectif et urgent de former et d’attirer des talents, peut-on lire sur le site Internet du Cercle canadien.

Sophie D’Amours en entrevue.

Sophie D’Amours est la rectrice de l'Université Laval.

Photo : Radio-Canada

Le maintien de cette conférence en plein conflit de travail n’est pas au goût du syndicat.

Nous devrions être engagés pour trouver une solution négociée aussi rapidement que possible pour permettre la reprise des activités suspendues en raison de la grève des professeurs. Le SPUL dénonce fermement le maintien de cette conférence qui, de surcroît, aborde une thématique qui est au cœur des désaccords qui subsistent à la table de négociation, déplore le président du syndicat, Louis-Philippe Lampron, dans un communiqué de presse.

Pour exprimer son désaccord, Louis-Philippe Lampron organise une contre-conférence devant l’hôtel où se tiendra la conférence de la rectrice.

Se voulant un pastiche de la conférence de la rectrice d’Amours, cette contre-conférence s’intitule : "Notre avenir? Il n’y a pas d’avenir universitaire sans les professeurs – Contre-conférence : le talent, la collégialité et la transparence", explique M. Lampron.

La direction des communications de l'Université Laval estime que la rectrice profite de toutes les occasions qui lui sont offertes pour faire valoir la mission universitaire ainsi que les nombreuses contributions des membres de la communauté universitaire à l’avancement de l’enseignement, le développement et le transfert des connaissances. Elle fait rayonner l’Université Laval, affirme la direction par courriel.

La rectrice est très sensible aux enjeux associés au conflit et ne ménage aucun effort pour faire son travail de rectrice tout en contribuant quotidiennement aux efforts importants de gestion et d’adaptation qu’exige cette grève, peut-on lire également dans le courriel envoyé à Radio-Canada.

Quel avenir pour la session?

La vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, Cathia Bergeron, doit faire le point avec les étudiants lundi pour les éclairer sur l’avenir de leur session.

La direction de l'université estime que 55,6 % des étudiants qui pourraient obtenir leur diplôme le 30 avril suivent au moins un cours touché par la grève.

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