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Le quatrième étage de l’Hôpital de Magog fermera cet été

Le Centre d'hébergement et de soins de longue durée de Memphrémagog.

Le quatrième étage de l'Hôpital de Magog fermera ses portes cet été. (Archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

À partir du mois de mai, le quatrième étage de l’Hôpital de Magog sera temporairement fermé. Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS indique dans une réponse écrite que cette mesure a pour but de pallier le manque de personnel durant la saison estivale.

Cette modulation de services permet que le bon patient soit au bon endroit [et permet aussi] aux équipes de bénéficier de vacances bien méritées tout en assurant des services de qualité et sécuritaires à la population, assure le CIUSSSE-CHUS.

Cette fermeture touchera les patients de l’unité transitoire de récupération fonctionnelle et de l'unité de médecine. Trente-deux lits seront transférés au CHSLD de Memphrémagog, selon le CIUSSS. Rappelons que le CHSLD offre un milieu de vie plus adapté pour ces usagers de par l'environnement physique, les ratios personnel-usagers, les loisirs et autres, mentionne le CIUSSS.

Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS espère limiter le plus possible les répercussions sur le personnel, mais il souligne toutefois que certains membres du personnel devront être réaffectés.

Une fermeture qui pourrait se prolonger

Stéphanie Goulet, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l'Est, affilié à la FIQ, craint que cette fermeture censée être temporaire se prolonge après l’été.

« Sincèrement, si on ne trouve pas une façon de ramener des ressources dans le réseau public de la santé, c’est pas juste les vacances qui font qu’on manque de personnel, on manque de personnel à l’année, même quand il n’y a pas de vacances. C’est sûr que les modulations qui vont être faites pour l’été 2023, qui sont annoncées, il y en a certaines qui ne pourront pas être rouvertes à l’automne 2023 si on ne trouve pas des ressources. »

— Une citation de  Stéphanie Goulet, présidente par intérim du Syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l’Est, affilié à la FIQ

Mme Goulet soutient que les équipes de travail sont réduites mais que les patients restent aussi nombreux, ce qui met en danger la qualité des soins donnés. On ne peut pas continuer à travailler comme ça. Les gens s’épuisent, quittent en [congé de] maladie ou quittent le réseau de la santé et la pénurie ne fait que s’aggraver. Il faut que les conditions de travail s’améliorent et, pour ça, il faut soit trouver des ressources, soit diminuer les services qui sont donnés.

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