Diverses activités en région pour souligner la Semaine de la déficience intellectuelle

La maison de répit-dépannage Émile-Aurélie, chapeautée par l'Association pour l'intégration sociale.
Photo : Radio-Canada / Lise Millette
La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui se tient du 19 au 25 mars, soulignera son 35e anniversaire.
Plusieurs activités et des campagnes de sensibilisation seront organisées partout au Québec et en Abitibi-Témiscamingue sous le thème de la dignité.
C'est donc l'occasion de rappeler à la population les questions qui entourent ces franges de la société ainsi que l’inclusion des personnes qui ont une déficience intellectuelle.
À Val-d'Or, un organisme d'aide aux parents d’enfants handicapés, L'Aile brisée, a concocté une panoplie d'activités de sensibilisation et d'information tout au long de la semaine.
L'Association pour l'intégration sociale de Rouyn-Noranda tiendra aussi une activité samedi prochain à Granada.
C'est l'occasion de rappeler à tout le monde que c'est important d'intégrer nos personnes handicapées intellectuelles aux activités de la vie quotidienne. On sent que les gens sont de plus en plus conscientisés, mais on peut continuer le travail pour les rendre visibles
, explique la présidente Josée Fortin, qui veut aussi faire la promotion des services que son organisme offre.
Son organisme, qui chapeaute la Maison Émile et Aurélie, n'a pas de financement suffisant pour poursuivre sa mission sans contraintes.
Mme Fortin a dû trouver d'autres solutions pour pouvoir continuer à offrir des services aux membres.
Nous sommes devenus une ressource intermédiaire et on accueille six personnes comme ressources intermédiaires qui ont différents handicaps, soit physiques ou intellectuels ou les deux. Ça nous permet ainsi d'avoir l'argent nécessaire pour embaucher des préposés, ce qui fait qu'on peut mélanger nos deux services, et on offre des chambres à nos parents qui ont besoin de répit
, fait avoir la présidente.
L'organisme va prochainement lancer une campagne de financement pour agrandir ses locaux afin de continuer à tenir son camp de jour.
« Non seulement on donne du répit aux parents, mais on fait également, tous les étés, un camp de jour pour les enfants qui ne peuvent pas être intégrés aux camps de jour réguliers offerts par la Ville de Rouyn-Noranda. »
L'organisme ne veut pas en rester là. Il souhaite toucher le plus de personnes possible avec un tout nouveau service aux parents d'enfants de 21 ans qui quittent l'école.
On veut tenter de développer quelques services pour que nos jeunes qui sortent de l'école ne perdent pas leurs acquis et pour permettre également aux parents qui se retrouvent avec leurs enfants de 21 ans et plus à la maison de pouvoir continuer d'avoir une vie active et de travailler au lieu de se retrouver à leur domicile à prendre soin de leurs jeunes
, explique la responsable.