La prolongation de la session à l’Université Laval est de plus en plus probable
Les discussions sont suspendues entre les deux parties jusqu’au 24 mars.
Photo : Radio-Canada / Hugo Pothier
Au lendemain de l’annonce de la suspension jusqu’au 24 mars des négociations entre le syndicat des professeurs et l’Université Laval, la probabilité d'une session universitaire prolongée s'accroît.
Le président du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL), Louis-Philippe Lampron, l’admet : Le 24 mars, c'est loin. On est dans un sprint pour éviter les impacts sur les étudiants.
Il reconnaît que plus les négociations s’étireront, plus le prolongement de la session s’avérera nécessaire. Plus il y a de jours de grève, plus il y a d'activités annulées en raison du conflit de travail, plus c'est difficile de les reprendre à l'intérieur du calendrier sans étirer la session
, expose-t-il.
Il précise que le syndicat espère pouvoir reprendre les négociations beaucoup plus rapidement que ce que la suspension laisse entrevoir.
L’université fera le point lundi
La rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, dit elle aussi souhaiter que le conflit se règle rapidement. [Le conciliateur] a dit "moi, j'arrive à un moment où les parties doivent réfléchir", mais la négociation, quant à nous, du côté de l’université, elle n’arrête pas.
Le conciliateur a ajourné ses travaux et c’est à nous de réfléchir à ce qu’on peut mettre sur la table pour faire avancer les négociations
, explique-t-elle.
Elle précise que la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, Cathia Bergeron, fera le point avec les étudiants lundi pour les éclairer sur l’avenir de la session.
La direction de l'université estime que 55,6 % des étudiants pouvant potentiellement obtenir leur diplôme le 30 avril suivent au moins un cours touché par la grève.
À lire aussi :
Selon des informations de Philippe L'Heureux