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La prolongation de la session à l’Université Laval est de plus en plus probable

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Les discussions sont suspendues entre les deux parties jusqu’au 24 mars.

Photo : Radio-Canada / Hugo Pothier

Au lendemain de l’annonce de la suspension jusqu’au 24 mars des négociations entre le syndicat des professeurs et l’Université Laval, la probabilité d'une session universitaire prolongée s'accroît.

Le président du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL), Louis-Philippe Lampron, l’admet : Le 24 mars, c'est loin. On est dans un sprint pour éviter les impacts sur les étudiants.

Il reconnaît que plus les négociations s’étireront, plus le prolongement de la session s’avérera nécessaire. Plus il y a de jours de grève, plus il y a d'activités annulées en raison du conflit de travail, plus c'est difficile de les reprendre à l'intérieur du calendrier sans étirer la session, expose-t-il.

Louis-Philippe Lampron s’adresse à des professeurs en grève rassemblés devant l’Assemblée nationale.

Louis-Philippe Lampron affirme que la grève des professeurs oppose deux visions de l’université. Cette photo a été prise lors de la première semaine de grève.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Il précise que le syndicat espère pouvoir reprendre les négociations beaucoup plus rapidement que ce que la suspension laisse entrevoir.

L’université fera le point lundi

La rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours, dit elle aussi souhaiter que le conflit se règle rapidement. [Le conciliateur] a dit "moi, j'arrive à un moment où les parties doivent réfléchir", mais la négociation, quant à nous, du côté de l’université, elle n’arrête pas.

En point de presse devant une toile à l'image de l'Université Laval, la rectrice est accompagnée à sa droite de la vice-rectrice.

« Le SPUL réclame une hausse salariale au-delà de 20 % pour l’année universitaire en cours », indique la direction de l'Université Laval.

Photo : Capture d'écran YouTube / Université Laval

Le conciliateur a ajourné ses travaux et c’est à nous de réfléchir à ce qu’on peut mettre sur la table pour faire avancer les négociations, explique-t-elle.

Elle précise que la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, Cathia Bergeron, fera le point avec les étudiants lundi pour les éclairer sur l’avenir de la session.

La direction de l'université estime que 55,6 % des étudiants pouvant potentiellement obtenir leur diplôme le 30 avril suivent au moins un cours touché par la grève.

Selon des informations de Philippe L'Heureux

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