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L’Ontario s’entend avec le fédéral pour doubler le nombre d’immigrants qualifiés

Des travailleurs de la construction sur un chantier.

Parmi les secteurs qui sont dans la ligne de mire de la province, on compte la construction et la santé.

Photo : Getty Images / Greenseas

L’Ontario va doubler le nombre d’immigrants économiques que la province reçoit aux termes du Programme ontarien des candidats à l’immigration (POCI), d’ici 2025.

Les ministres du Travail fédéral et provincial ont annoncé samedi que la province aura ainsi plus de 18 000 places offertes dans son programme en 2025.

L’économie dépend de la façon dont on peut régler le manque de main-d’œuvre. On a 300 000 emplois vacants à ce jour, indique le ministre ontarien du Travail et de l’Immigration, Monte McNaughton.

Il précise que la province avait bien moins de places que les autres provinces pour sélectionner les profils dont elle a besoin.

En 2021, l'Ontario n’a permis qu’à 9000 personnes de participer à ce programme.

Grâce au nouvel accord, 16 500 migrants arriveront dans la province en 2023 par l'intermédiaire du POCI, plus de 17 000 en 2024 et plus de 18 000 en 2025.

Le ministre ontarien du Travail indique que le secteur de la santé et les métiers de la construction font partie des profils grandement recherchés par l’Ontario.

Du côté du gouvernement fédéral, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Fraser, ajoute qu’Ottawa continue d’étendre sa politique migratoire.

L’été dernier, on avait 300 000 emplois à pourvoir en Ontario et près d’un million dans tout le Canada. Avec autant de postes vacants, on ne pourra pas maximiser notre potentiel économique si on arrête de recruter de nouveaux arrivants, explique le ministre.

Selon lui, la question n’est pas seulement économique, mais aussi démographique, car il y a de moins en moins de travailleurs par rapport aux nombres de personnes à la retraite.

Si on ne continue pas à faire venir des gens pour travailler au cours de la prochaine génération, les discussions ne porteront plus sur le manque de main-d'œuvre, mais sur la possibilité de garder les écoles et les hôpitaux ouverts, conclut-il.

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