Des intoxications par piqûre dans les bars de Trois-Rivières

Quelques cas d'intoxication à un sédatif par piqûre ont été répertoriés à l'urgence de l'hôpital de Trois-Rivières, au cours des derniers jours (archives).
Photo : Getty Images / Izabela Habur
Après le GHB dans les verres, les piqûres dans les bars du centre-ville de Trois-Rivières sèment l'inquiétude.
Radio-Canada a appris que quelques cas d'intoxication à un sédatif par piqûre ont été répertoriés à l'urgence de l'hôpital de Trois-Rivières, au cours des derniers jours.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) confirme la problématique, mais refuse de préciser le nombre exact de victimes ni le contexte des événements.
Les médecins et infirmières de l'unité d'urgence ont reçu la directive d'être vigilants et à l'affût de cas semblables, a indiqué par courriel une porte-parole du CIUSSS MCQ, vendredi.
Les autorités en santé ont déclaré qu’une personne qui croit avoir été intoxiquée à un sédatif par piqûre doit se rendre à l'urgence en raison des risques de transmission d'infections liées à l'utilisation d'aiguilles souillées, comme l’hépatite B ou C et le VIH.
Les conséquences peuvent être graves, a précisé le CIUSSS MCQ. Les intoxications à un sédatif sont à l’origine de troubles neurologiques pouvant aller jusqu’au coma, de troubles cardio-respiratoires, d’une hypothermie et peuvent causer la mort
.
L'intoxication peut aussi provoquer des vertiges, des nausées ou vomissements, des convulsions et de l'amnésie.
Quant au GHB, ses effets se manifestent de 5 à 30 minutes après la consommation et peuvent durer jusqu’à six heures. Un dépistage doit être mené rapidemement, puisque la fenêtre de détection dans le sang est très courte.
Le service de police de la Ville de Trois-Rivières ne rapporte aucune plainte en lien avec de tels événements, mais invite toute personne qui pourrait avoir vécu une situation semblable à communiquer avec lui.