Les autobus scolaires de Sept-Îles envisagent une grève dès le 21 mars

Les négociations entre le Syndicat des Métallos qui les représente et la compagnie qui les emploie, Autobus du Fer, achoppent sur la question du salaire.

Nos membres gagnent actuellement 22,45 $ au haut de l'échelle salariale. C'est clair que ce salaire-là ne fait plus le travail, surtout en contexte d'inflation, comme on le vit aujourd'hui, affirme le coordinateur régional pour le Syndicat des Métallos pour l’Est-du-Québec, Nicolas Lapierre.

Autobus du Fer, qui n’a pas voulu donner d’entrevue, assure par voie de communiqué que les demandes des conducteurs dépassent les capacités financières de l’entreprise, en raison des ententes contractuelles en vigueur.

Le Centre de services scolaires du Fer, qui dessert 9 écoles fréquentées par 1600 élèves à Sept-Îles, espère pour sa part voir le conflit se régler aussitôt que possible. Son directeur général, Richard Poirier, incite entre-temps les parents à faire du covoiturage pour limiter la circulation aux alentours des écoles.

Les trois établissements du Centre de services scolaires Eastern Shores à Sept-Îles sont aussi concernés par la grève.

Si celle-ci est déclenchée, la Sûreté du Québec prévoit intensifier sa surveillance autour des écoles pour assurer la sécurité des élèves.

La grève générale illimitée, si elle a lieu, impliquera une douzaine d’établissements scolaires où étudient environ 2500 élèves à Sept-Îles.