•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des manquements en matière de sécurité à l’Hôpital de Sept-Îles

Vue en contreplongée de l'Hôpital de Sept-Îles, l'hiver.

L'Hôpital de Sept-Îles (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Radio-Canada

Le Protecteur du citoyen a mené une enquête concernant les soins offerts à l'Hôpital de Sept-Îles et a révélé des manquements en ce qui concerne la sécurité et la qualité des soins offerts à l'urgence, notamment au sujet des délais d'attente au triage. Le signalement a été fait par des membres du personnel, le 17 mai dernier.

Les conclusions des deux déléguées du Protecteur du citoyen chargées du dossier révèlent que trois secteurs nécessitent des améliorations : le triage, la surveillance et la durée des séjours à l’urgence.

Les deux déléguées en question étaient de passage dans l’établissement en juillet dernier.

D'après le rapport, la durée et les délais moyens d’évaluation ou de réévaluation sont trop longs. Par exemple, les déléguées ont déterminé que la majorité des feuilles de triage n’avait pas d’inscription d’un billet d’horodateur, ce qui ne permet donc pas de connaître l’heure réelle d’arrivée des patients à l’urgence.

Ainsi, il est impossible de déterminer si le délai maximal de 10 minutes entre l’arrivée à l’urgence et le triage est respecté dans l'établissement.

La rapport révèle aussi un manque de surveillance, notamment de la salle d’isolement et de certaines civières trop éloignées des postes des infirmières.

Au total, onze recommandations ont été faites à l’établissement pour améliorer la situation. D’après le Protecteur du citoyen, le CISSS de la Côte-Nord a accepté l’ensemble de ces recommandations.

Le Protecteur du citoyen a spécifié que la collaboration avec l’établissement a été excellente, et souligne avoir constaté une réelle volonté d’améliorer la situation et la qualité des soins.

La présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois, Karine Ouellet Moreau, espère que le rapport va servir à améliorer la situation.

« Ça peut être dangereux pour le personnel et pour la population »

— Une citation de  Karine Ouellet Moreau, présidente du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois.

De grandes charges incombant aux infirmières qui ne relèvent pourtant pas d'elles; des lieux inadéquats, encombrés; la difficulté à avoir un visuel sur les patients à cause de la disposition de la salle; le manque de formation : selon elle, la situation dans les urgences de l'Hôpital de Sept-Îles était intenable au moment du signalement au Protecteur des citoyens.

Au moment de publier ce texte, le Protecteur du citoyen et le CISSS Côte-Nord n'étaient pas en mesure d'offrir des entrevues.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...