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Des improvisations époustouflantes en finale de la LISTE

Les deux équipes d'improvisation se tapent dans les mains pour se féliciter.

Pour ces jeunes joueurs, l'improvisation est avant tout une source de plaisir.

Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

En finale de la Ligue d’improvisation du secondaire tellement époustouflante (LISTE), l’équipe des Caves indécis de l’école Pointe-des-Chênes s'est imposée sur celle des Brouteurs de gazon du Collège Louis-Riel, jeudi soir au Centre culturel franco-manitobain.

Le résultat s’est joué à un point près. Dans l’équipe des Caves indécis, Marcel Connelly a rapporté des points décisifs pour sa première finale en trois saisons.  L’impro, c’est utile parce qu’on peut améliorer notre pensée critique et on doit rapidement rebondir, explique-t-il.

Pour Marcel, l’entraînement, une fois par semaine, a porté ses fruits. Il a reçu le titre de joueur étoile, décerné par les juges, pour saluer la qualité de ses improvisations.

Un carton plein pour l’équipe en chandail rouge qui a obtenu le titre d’équipe époustouflante de la compétition pour son esprit sportif.

Marcel Connelly avec ses pouces en l'air.

Marcel Connelly de l’équipe des Caves indécis est en douzième année.

Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Du côté des Brouteurs de gazon, le résultat ne vient pas gâcher la soirée. Il n’y a pas vraiment de gagnant [...] C’est un sentiment de jeu, juste ça, c’est amusant pour moi, considère Claudie Smith.

Daphnée Larose pense que l’improvisation est utile pour mieux se connaître.  Ça nous apporte de l’amitié. Quand tu es dans la bande, tu crées des connexions, tu crées des personnalités pour toi-même, des facettes que tu n’aurais jamais exploré si tu ne faisais pas d’impro.

Parfois si tu es nerveux, tu peux black-out (avoir un trou de mémoire, NDLR), mais quand tu deviens plus à l’aise, tu fais confiance à ton équipe et tu sais quoi faire, explique pour sa part Winnie Nibikora.

Daphnée Larose et son coéquipier Pedro Pablo Reategui improvisent des rôles.

Daphnée Larose et son coéquipier Pedro Pablo Reategui.

Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Écouter pour improviser

Du côté des organisateurs de la soirée, l’événement est aussi une réussite.  L’improvisation pousse les compétences d’écoute et de collaboration. Il faut écouter l’adversaire pour improviser, explique le directeur général adjoint de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), René Déquier.

L'équipe des Caves indécis en cercle.

Entre chaque improvisation, les équipes ont quelques secondes pour se consulter.

Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Il ne cache pas sa fierté de voir les jeunes improvisateurs s’amuser dans la langue de molière.  Ça apporte un rapport positif à a la langue. On peut parler français et se dire qu’on va s’amuser et avoir du fun, souligne-t-il.

La coordonnatrice en Programmation de la DSFM, Marie-Claude McDonald se réjouit du bon déroulement de la soirée.  J’ai vu beaucoup d’énergie, souligne-t-elle.

 La saison était une année record. On avait 12 équipes, ce que je n’avais jamais vu, précise la coordonnatrice. Elle espère voir autant de jeunes improvisateurs dans les années à venir.

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