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La Nouvelle-Écosse accélère l’accréditation des infirmières provenant de 7 pays

Une infirmière approche une seringue d'une fiole de vaccin.

Une infirmière à l'hôpital à l'hôpital Rajawadi de Mumbai, en Inde, le 22 juin 2021.

Photo : Getty Images / AFP / Punit Paranjpe

Radio-Canada

Le Collège des infirmières de la Nouvelle-Écosse a annoncé jeudi que l’accréditation des infirmières autorisées provenant d’ailleurs au Canada et de certains pays serait accélérée.

La nouvelle façon de faire serait une première au Canada, selon le collège.

Pour les infirmières autorisées d’ailleurs au Canada, l’objectif est de faire passer à seulement 24 heures la durée du processus d’application en Nouvelle-Écosse. Ce sera mis en place dès le 29 mars.

Le temps nécessaire à l’accréditation de certaines infirmières autorisées venant de l’extérieur du pays prend parfois plus d’un an. On prévoit le réduire à quelques semaines pour celles qui viennent de l’Australie, des États-Unis, de l’Inde, du Nigeria, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des Philippines.

Cette dernière mesure sera déployée dès le 1er mai. Elle cible les sept pays qui représentent 87 % des infirmières autorisées qui font une requête pour être accréditées par le collège.

Le processus est simplifié, dit-on, pour que ces professionnels de la santé soient immédiatement admissibles à un permis, avec pour seule obligation la réussite d’un examen d’entrée.

En gros, nous leur disons : si vous avez eu votre permis dans une autre juridiction, nous le reconnaissons, a expliqué Sue Smith, cheffe de la direction du collège, dans une entrevue à CBC.

Janet Hazelton, la présidente du Syndicat des infirmières de la Nouvelle-Écosse, a déclaré dans une entrevue à La Presse canadienne que ces mesures étaient les bienvenues, car il y a 1500 postes à pourvoir immédiatement à la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et au Centre des sciences de la santé IWK d’Halifax.

Il n’est pas possible, dit-elle, de former des nouvelles infirmières assez rapidement pour remplacer celles qui quittent la profession.

Elle déplore de rencontrer fréquemment des travailleurs de la santé formés à l’étranger qui travaillent dans le secteur des services ou font du taxi en Nouvelle-Écosse, car il leur faut beaucoup de temps pour être accrédités et ne peuvent aider immédiatement le système de santé.

D'après le reportage de Josefa Cameron, CBC

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