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Grippe aviaire : le secteur de l’élevage d’animaux reçoit 5 millions de dollars

Un portrait de la ministre provinciale de l’Agriculture et de l’Alimentation, Pam Alexis.

La ministre provinciale de l’Agriculture et de l’Alimentation de la Colombie-Britannique, Pam Alexis, annonce une enveloppe de 5 millions de dollars pour réduire les risques de maladies animales, notamment celles associées à la grippe aviaire, à Chilliwack.

Photo : Radio-Canada / Justine Boulin

La Colombie-Britannique alloue 5 millions de dollars au secteur avicole dans l’espoir de réduire les risques de maladies d'élevages comme la grippe aviaire, la peste porcine ou la fièvre aphteuse.

Les fonds alloués proviennent de l’investissement de 200 millions de dollars pour la sécurité alimentaire présenté ce mois-ci.

En déplacement à Chilliwack, la ministre de l’Agriculture, Pam Alexis, a reconnu que le secteur agricole fait face à de nombreux défis en raison des nombreuses éclosions de grippe aviaire survenues plus tôt cette année, notamment dans des fermes avicoles commerciales.

Investir dans un secteur considéré comme indispensable

L’enveloppe de 5 millions de dollars permettra aux fermiers de prévenir ou de se préparer face aux maladies, selon la ministre.

Le secteur agricole de la Colombie-Britannique apporte énormément aux communautés de la province, note-t-elle. Elle nourrit ses voisins et notre économie.

De plus, cette somme permettra au secteur de l’élevage et de la volaille, notamment, d’implanter des plans d’urgence et de former du personnel, en plus d’acheter de l’équipement indispensable en cas d’éclosion, précise la ministre.

Le printemps favorise les contaminations

C’est un montant qui n’est pas négligeable. Ça fait espérer que ça va permettre de prendre des initiatives, dit Jean-Pierre Vaillancourt, professeur titulaire de la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal.

Le médecin vétérinaire et épidémiologiste Jean-Pierre Vaillancourt indique que le risque de propagation de maladies et de parasites demeure élevé dans des endroits où le cerf de Virginie est en surpopulation, comme c’est le cas en Montérégie.

Jean-Pierre Vaillancourt craint que l'arrivée du printemps ne favorise les cas d'éclosion du virus de la grippe aviaire. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Pier Gagné

Cependant, le printemps à nos portes est synonyme de retour des oiseaux migrateurs, qui peuvent être porteurs de la maladie, alors que la vallée du Fraser est un territoire où une grosse production de canards [est] entremêlée avec des productions de poulets de chair de dinde, explique Jean-Pierre Vaillancourt, qui est aussi membre du Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole à Montréal.

Selon lui, cette particularité pourrait favoriser l'apparition du virus dans cette région de la province.

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