La glissoire de la piscine de Wascana pourrait bientôt être plus accessible

La piscine Wascana devrait ouvrir ses portes cet été. (Photo d'archives)
Photo : City of Regina/Facebook
Les membres du comité exécutif de la Ville de Regina ont voté à l'unanimité pour que la glissoire de la piscine de Wascana devienne plus accessible aux personnes handicapées en mettant en place un système d'ascenseur.
C’est le conseil municipal qui devra maintenant décider si ce projet de construction peut aller de l’avant ou non.
Si cette construction est approuvée, le système d'ascenseur pourrait être fonctionnel d'ici 2024.
La piscine de Wascana a fermé ses portes en 2019. Elle a été démolie et reconstruite dans une toute nouvelle installation de 16,5 millions de dollars. La réouverture de la piscine est prévue pour cet été.
Selon la Ville de Regina, la construction de cet ascenseur représente un coût d'investissement supplémentaire de 555 000 $ et un coût d'exploitation annuel de 27 000 $.
La moitié de la somme sera inscrite au budget de l’année 2023-2024, et l'autre moitié, dans le budget de l’année suivante, soit 2024-2025, indique la Ville.
Cependant, l'utilisation de cet argent suscite des inquiétudes chez certains conseillers municipaux. D’après eux, l'administration municipale doit demander de l'aide auprès d'autres organisations, notamment le gouvernement provincial, pour aider à couvrir ces coûts.
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La Ville de Regina précise que de nombreuses installations de la piscine de Wascana ont été conçues et construites autour de l'accessibilité. Cela signifie des toilettes, des vestiaires inclusifs ainsi qu'un bassin de natation et un bain à remous avec une rampe d'accès et des ascenseurs de piscine.
Le problème, c'est l'l'infrastructure et non pas le handicap
Mère d’une enfant de 4 ans qui est paraplégique, Sarah Turnbull se réjouit à la possibilité que la glissoire de la piscine de Wascana devienne plus accessible.
J'espère que les leçons d'aujourd'hui seront utilisées pour construire des bâtiments futurs [...] La seule raison pour laquelle ma fille ne peut pas descendre une glissade aquatique, c'est l'infrastructure, pas son handicap
, déclare Sarah Turnbull.
De son côté, Krystal Johnson, qui habite à Regina, explique qu’elle militait pour rendre les espaces plus accessibles depuis l'âge de 12 ans.
Je voulais aller sur les glissades aquatiques, mais comme il y avait des escaliers et que j'étais en fauteuil roulant et que je ne pouvais ni me tenir debout ni marcher, je me mettais par terre et je me traînais sur chaque marche jusqu'à la glissade
, raconte Krystal Johnson.
Avec les informations d'Alexander Quon