Des centaines de postes à pourvoir en vue de la saison touristique à Trois-Rivières

Des publicités seront lancées sur différentes plateformes au cours des prochaines semaines dans la région.

Il n’est pas obligatoire d’avoir étudié dans le domaine pour postuler à la majorité des postes, a indiqué le coordonnateur du tourisme chez IDE Trois-Rivières, Daniel Rioux, par voie de communiqué. Il ajoute que des postes permanents sont disponibles ainsi que des emplois d’été pour les étudiants. Il mentionne que les retraités et les préretraités font d’excellents employés. On en voit de plus en plus dans les musées, dans les hôtels et ils sont très bons. Souvent ce sont des gens qui ont pris une retraite un peu rapidement et qui après un an ou deux s’ennuient un peu. Quand on veut rencontrer des gens, le secteur touristique c’est vraiment le bon secteur.

Du personnel est notamment recherché dans des hôtels, des restaurants, des musées, des campings, des camps de jour et des commerces de la région.

Moins pire qu’au sortir de la pandémie

En restauration, le manque de main-d'œuvre est criant. Le secteur représente plus de 60 % des besoins en tourisme. Toutefois, la situation n’est pas désespérée pour le chef et copropriétaire du Brasier 1908, Pierre-Jean Beaudoin. Il manque encore des candidats, mais on n’est plus à la même place que quand on est revenu de la crise où c’était difficile, les effectifs étaient restreints, fallait jouer avec nos heures d’ouverture.

La situation s'améliore aussi à l'hôtel Oui GO!, mais il reste encore plusieurs postes à pourvoir à l'accueil et à l'entretien ménager, rappelle son propriétaire Gilles Babin. On voit que des gens passent par l’hôtel même sans avoir affiché des postes qui viennent nous porter des CV. Donc, ça semble moins alarmant que ce que ça a été auparavant.

À la base de plein air ville-joie, il est encore trop tôt pour se réjouir. Déjà [on a reçu] de belles candidatures de jeunes du secondaire qui sont définitivement au rendez-vous, mais, ce qui nous manque, ce sont des candidatures un peu plus matures de jeunes du cégep ou de l’université de programmes un peu plus spécialisés, mentionne le directeur général Pascal-Olivier Labrecque. S’il n’arrive pas à trouver une vingtaine de personnes. C'est l'accès au camp de jour pour les Trifluviens qui risque d'être mis à mal.

C’est la deuxième année qu’Innovation et développement économique Trois-Rivières mène une telle campagne.

IDE Trois-Rivières a aussi commencé à regrouper des offres d’emploi. Pour l’instant, une centaine de postes sont affichés sur son site Internet.

Avec les informations de Charles-Antoine Boulanger