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L’Alberta créera 120 places dans les facultés de médecine de la province

Le sarrau d'un médecin anonyme et son stéthoscope.

Dans trois ans, 120 nouveaux étudiants seront admis en médecine en Alberta.

Photo : Radio-Canada / David Donnelly

Radio-Canada

Au cours des trois prochaines années, le gouvernement Smith veut ouvrir 120 places de plus dans les programmes de médecine de la province partagées à parts égales entre l’Université de l’Alberta et l’Université de Calgary. Pour ce faire, il investira 19,5 millions de dollars.

Selon le gouvernement, cela représentera une augmentation d'environ 34 % du nombre de places en médecine en Alberta. La province dit ainsi vouloir s’attaquer à la pénurie de médecins de famille. À terme, ces nouvelles places devraient entraîner une hausse du nombre de médecins formés en Alberta, mais l’impact de ces mesures ne se fera sentir que dans plusieurs années, étant donné la durée de la formation de ces professionnels de la santé.

Une centaine de nouvelles places seront également offertes pour permettre aux diplômés de médecine de faire leur résidence, un prérequis obligatoire pour pouvoir pratiquer dans la province. Le gouvernement veut qu’une grande partie d’entre elles soient ouvertes en région.

Le ministre de l’Éducation supérieure, Demetrios Nicolaides, et le ministre de la Santé, Jason Copping, ont aussi réitéré l’engagement de leur gouvernement, annoncé dans le budget, de créer 1800 places sur trois ans dans différents programmes liés à la santé. Ils souhaitent former davantage d’infirmières, d’ambulanciers et d’aides-soignants.

Demetrios Nicolaides affirme que les programmes de médecine refusent trop de candidats et que cela nuit à l’Alberta. Beaucoup de mes électeurs me disent dit que leurs enfants ne sont pas acceptés dans les programmes de médecine en Alberta, même s'ils ont parfois une moyenne de plus de 90 %, affirme-t-il.

Nous finissons par perdre de nombreux étudiants en médecine potentiels au profit d'autres universités, parce que nos programmes sont remplis au maximum de leurs capacités.

Le doyen de l’École de médecine Cumming, de l’Université de Calgary,  Todd Anderson estime que, si davantage d’étudiants font leur résidence en milieu rural, cela pourrait les inciter à rester en région pour leur carrière.

Nos étudiants des milieux ruraux et nos étudiants autochtones pourraient trouver que faire carrière en médecine est beaucoup plus intéressant s’ils peuvent rester près de chez eux au lieu de venir dans les grandes villes.

Trop peu, trop tard, selon l’opposition

Le porte-parole de l’opposition néo-démocrate en matière de santé, David Shepherd, affirme que ces initiatives auraient dû être prises il y a plusieurs années. « Nous aurions dû agir plus tôt, c’est la devise du gouvernement conservateur uni », déclare-t-il.

« Nous accueillons les investissements visant à créer davantage de places et à former davantage d'Albertains ici, mais nous devons avoir un gouvernement qui les incite à rester. »

— Une citation de  David Shepherd, porte-parole du NPD en matière de santé

Selon lui, le gouvernement du PCU a créé une atmosphère qui fait fuir les travailleurs de la santé depuis son arrivée au pouvoir. Il affirme qu’un gouvernement néo-démocrate investirait dans le système de santé à la hauteur de la croissance démographique et de l’inflation.

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