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Des motoneiges téléguidées témiscamiennes voyagent jusqu’en Suède

Pascal Robert se sert d'une télécommande pour guider sa motoneige dans la neige.

Pascal Robert filme ses motoneiges téléguidées à l'oeuvre pour ensuite les présenter sur le web.

Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly

Depuis près de 10 ans, Pascal Robert fabrique des motoneiges électriques et à essence en format réduit.

Le passionné de Saint-Eugène-de-Guigues dévoile ses créations sur sa chaîne YouTube, où il rejoint une communauté de plus de 13 000 abonnés provenant de l'Amérique du Nord et des pays nordiques d'Europe.

Muni d'une imprimante 3D et doté de créativité, Pascal Robert peut produire un jouet de A à Z ou améliorer la performance des modèles sur le marché. Si on parle uniquement de puissance moteur, on parle de peut-être entre 10 et 100 fois plus puissant, estime le Témiscamien.

Une seule des quatre imprimantes disposées sur des tablettes imprime des pièces de motoneige téléguidée.

Une petite pièce peut être imprimée en moins d’une heure, alors que certaines pièces plus costaudes peuvent prendre jusqu'à 48 heures avant d'être terminées.

Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly

Un intérêt marqué pour les jouets à télécommandes l'a amené à exploiter le créneau plutôt niché des motoneiges. Il n'y avait pas vraiment personne qui fabriquait des motoneiges téléguidées de qualité et de performance, donc il a fallu que je commence quelque part, observe celui qui a appris en naviguant sur les forums.

Partager sa passion

Pascal Robert coupe une pièce avec un exacto dans son atelier. Il est entouré de motoneiges téléguidées.

Pascal Robert estime avoir conçu entre 60 et 100 motoneiges téléguidées complètes en près de 10 ans.

Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly

L'acquisition de sa première imprimante 3D en 2016 lui a permis de prendre son envol. C’est là que j’ai vraiment commencé à entrer dans le marché, parce qu'avant c’était plus de l’assemblage, se rappelle-t-il.

Certaines pièces peuvent prendre jusqu’à deux jours avant d’être imprimées.

Sa chaîne YouTube est son terrain de jeu. Il documente la fabrication de ses machines et réalise des vidéos où on les voit rouler à toute vitesse et être propulsées dans les airs.

Les adeptes peuvent ensuite se procurer une motoneige téléguidée complète conçue par Pascal Robert ou commander un plan et des pièces afin d'assembler eux-mêmes le jouet de leurs rêves.

Si dans leurs garages ils ont une motoneige Ski-Doo, c'est sûr qu'ils vont avoir le goût d'avoir la même chose, mais en version plus petite. Souvent, c'est [sur] ça que le monde accroche, il voit de quoi qui a une grosse performance qui [fait] la même chose que les vraies motoneiges et là, bien, la vidéo explose, explique le jeune homme.

Repousser les limites

Au moment de concevoir son prochain modèle sur un logiciel de modélisation 3D, il évalue plusieurs critères.

C’est quoi le maximum de performance que je suis capable de mettre dans une de ces motoneiges-là? Il faut que ça dure et que ça fonctionne. Ou encore : c’est quoi le maximum de légèreté que je suis capable d’aller chercher?, explique Pascal Robert.

En plus du plastique, il travaille également avec la fibre de carbone et l’aluminium.

Pascal Robert guide une motoneige dans la neige à l'aider d'une télécommande.

Le temps passé à assembler un jouet peut varier de 40 à 80 heures.

Photo : Radio-Canada / Bianca Sickini-Joly

L’assemblage est pour lui une façon de se lancer un défi en testant la réactivité du jouet avec une combinaison de différentes pièces, par exemple. Lorsqu’il ajoute ses propres morceaux dans une motoneige qu’on peut trouver en magasin, tout est une question d’harmonie, souligne le passionné de jouets télécommandés.

Il faut que tu travailles à faire fusionner les deux pour que ça fonctionne bien. Il y a plusieurs challenges en chemin, remarque-t-il.

Le Témiscamien estime consacrer de 40 à 60 heures par semaine à sa passion en plus d'occuper un emploi en agriculture.

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