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Une réflexion à l’UQAC sur la manière d’encadrer l’utilisation de ChatGPT

Des mains tapent sur le clavier d'un ordinateur qui est allumé.

Depuis son lancement, nombre de spécialistes ont relayé des réponses incohérentes ou émotionnelles du programme informatique à base d'intelligence artificielle générative.

Photo : La Presse canadienne / Stephen Brashear

Radio-Canada

Des professeurs de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) croient avoir reçu des travaux écrits par le logiciel d'intelligence artificielle ChatGPT. L’institution entamera une réflexion sur les manières d'encadrer cette nouvelle technologie qui est là pour rester.

Le logiciel d'intelligence artificielle permet d’obtenir en quelques clics une dissertation en n'inscrivant qu'une question.

La situation pousse certains professeurs à limiter les travaux à la maison et à revoir leurs méthodes de pédagogie, après avoir reçu des travaux qu’ils croient avoir été rédigés grâce au logiciel d’intelligence artificielle.

Il y a une portion d'inquiétude qui est tout à fait justifiée , convient le vice-recteur aux études, à la formation et à la réussite à l’UQAC, Étienne Hébert.

L'UQAC entend lancer une réflexion sur le sujet. Une journée d'information aura lieu le 29 mai, pour démystifier les points positifs et négatifs de l'intelligence artificielle.

« Maintenant, il faut voir comment on va s'en servir, comment on va l'utiliser, comment on va se l'approprier. Est-ce que c'est une catastrophe? Je ne suis pas certain, je pense que ça demande de l'apprivoiser. Et c'est sûr que c'est important pour nous à l'UQAC de réagir puis de voir comment on va se positionner face à ça. »

— Une citation de  Étienne Hébert, vice-recteur aux études, à la formation et à la réussite à l'UQAC

L'UQAC n'est pas la seule université à s'interroger sur l'intelligence artificielle. À l'Université Laval, un professeur a même permis son utilisation à des fins pédagogiques, afin de stimuler la créativité.

Étienne Hébert pose dans une salle d'examen.

Étienne Hébert est le vice-recteur aux études, à la formation et à la réussite de l’UQAC.

Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier

Un outil qui peut aussi être bénéfique

Le chercheur en littératie numérique Patrick Giroux comprend les inquiétudes de ses collègues.

L'arrivée d'Internet, de Google et d'autres technologies a par le passé suscité des inquiétudes semblables, rappelle celui qui est professeur au Département des sciences de l’éducation de l’UQAC.

Il croit cependant que l’intelligence artificielle pourrait être un outil tout aussi bénéfique pour le corps professoral.

Il faut être prudent. Mais on a tout le potentiel de l'intelligence artificielle à découvrir en éducation. [...] Est-ce que ça veut dire qu'il faut bannir l'intelligence artificielle? Écoutez, il y en a qui ont essayé de bannir Internet, ça s’est avéré une mauvaise idée et impossible. Il y en a qui ont voulu après ça bannir Google, rappelle-t-il.

L'Université du Québec à Chicoutimi.

L'Université du Québec à Chicoutimi

Photo : Radio-Canada / Catherine Gignac

Certains étudiants voient aussi d'un bon oeil l'arrivée de ChatGPT et de l'intelligence artificielle.

C'est un outil facile d'utilisation qui va facilement nous débloquer, donc je pense que c'est intéressant, a indiqué un étudiant rencontré.

Je ne pense pas que ce soit un problème, je pense que c'est plus une question d'adaptation , estime un autre.

D’après un reportage de Julien Boudreault-Gauthier

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