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Un juge de la C.-B. autorise un recours collectif lié au scandale de Mount Cashel

Immeuble abritant l’orphelinat Mount Cashel.

L’orphelinat Mount Cashel, de Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador, avant sa destruction (1989).

Photo : La Presse canadienne / ANDREW VAUGHAN

Radio-Canada

Un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a autorisé la demande de recours collectif d’une victime alléguée d’abus sexuels survenus dans deux écoles catholiques de la région de Vancouver.

Selon la poursuite, Vancouver College et St Thomas More Collegiate, à Burnaby, ont connu près de quatre décennies de maltraitances systémiques, de 1976 à 2013. Ces dernières auraient été commises par des religieux transférés de l’orphelinat de Terre-Neuve-et-Labrador, Mount Cashel, un établissement au cœur de l'un des plus grands scandales d'abus sexuels de l'histoire du Canada.

Ces frères ont été accusés et, dans certains cas, déjà reconnus coupables d'agressions commises contre des garçons à Saint-Jean.

La plainte allègue que les Christian Brothers of Ireland, la communauté religieuse à laquelle ils appartenaient et dont le siège est à Rome, ont sciemment transféré six religieux, auteurs de sévices sexuels, de l’orphelinat de Saint-Jean dans les deux écoles de la Colombie-Britannique, où ils ont continué à agresser sexuellement et physiquement d'autres enfants.

Selon le juge Simon Coval, le recours collectif est le moyen le plus pratique et le plus efficace de traiter ces questions graves.

En plus des deux écoles, la poursuite vise l'archidiocèse de Vancouver, l’archidiocèse de Saint-Jean, et les frères Edward English, Joseph Burke et Douglas Kenny, entre autres.

Selon les avocats, le recours pourrait permettre à 65 victimes potentielles de demander une indemnisation.

La poursuite affirme que les victimes alléguées ont subi des dommages importants, notamment des douleurs et des souffrances, des blessures psychologiques, des problèmes de dépendance, l'incapacité d'avoir un développement sexuel normal et sain et un traumatisme spirituel, notamment la perte de la foi.

Aucune des allégations n'a été prouvée en cour.

Avec des informations de La Presse canadienne

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