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Journée internationale des droits des femmes : marcher pour résister

Des manifestants marchent dans la rue en face de la salle Desjardins-Telus.

Plus d'une soixantaine de personnes ont pris part à la marche organisée à Rimouski.

Photo : Radio-Canada / Marie-Christine Rioux

Radio-Canada

Au moins une soixantaine de personnes ont marché dans les rues de Rimouski à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Elles se sont rassemblées à la place des Anciens-Combattants pour souligner cette journée internationale consacrée aux droits des femmes.

Des manifestantes avec des pancartes affichant différents slogans féministes.

Affiches à la main, plusieurs personnes ont marché pour montrer leur intérêt pour la cause.

Photo : Radio-Canada / Marie-Christine Rioux

Le thème de la marche cette année est résistances féministes. Selon le Comité élargi du 8 mars Rimouski-Neigette, il est temps que les citoyens se mettent ensemble pour résister et faire face aux grands défis de 2023.

Ces défis touchent l’égalité hommes-femmes, mais dépassent largement cette question, selon elles. L'urgence climatique, le droit au logement, les droits des personnes trans, l'accès à l'éducation et la lutte contre la violence faite aux femmes sont autant de terrains de lutte, selon les organisatrices.

Margaux Ruellan, enseignante-chercheuse en philosophie au Cégep de Rimouski et membre du Comité élargi du 8 mars, souligne qu’encore beaucoup de questions touchent spécifiquement les femmes partout dans le monde, encore aujourd’hui.

« La lutte féministe n’est pas du tout obsolète, ce n’est pas quelque chose du passé. Les femmes le savent très bien, la résistance se fait au quotidien. »

— Une citation de  Margaux Ruellan, enseignante-chercheuse en philosophie au Cégep de Rimouski, membre du comité féministe du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski (SEECR), membre du Comité élargi du 8 mars de Rimouski-Neigette

Des femmes de tous les âges se sont rendues à l’événement, au centre-ville de Rimouski. Moi, je trouve que les femmes ne demandent pas; les femmes endurent, souligne une aînée. Une jeune manifestante a affirmé quant à elle être là pour lutter contre la violence conjugale. Arrêtez! Arrêtez la violence conjugale!

Intersectionnalité?

Questionnée au sujet de l’intersectionnalité lors de son passage à l’émission Info-réveil, Margaux Ruellan a expliqué que le féminisme intersectionnel, ce que ça dit, c’est simplement que les luttes sont conjointes. La lutte féministe ne peut pas se penser séparément de la lutte antiraciste, de la lutte contre le colonialisme.

L’enseignante-chercheuse ajoute que le concept englobe toutes ces luttes dans la lutte féministe et que l’objectif est de décentrer notre point de vue pour voir en quoi le sexisme est à l’intersection avec d’autres systèmes d’oppression.

Le 27 février dernier, la Coalition avenir Québec (CAQ) a choisi de ne pas appuyer une motion présentée par Québec solidaire au sujet de la journée du 8 mars, qui comportait une référence au concept d’intersectionnalité.

D’autres rassemblements, comme à Montréal et à Québec, ont été organisés aujourd’hui pour cette journée.

Avec les informations de Marie-Christine Rioux

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