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Une réunion publique sur le refuge Downtown Mission fait salle comble à Windsor

Des gens sont rassemblés dans une salle.

Plus d'une centaine de personnes ont assisté à la réunion mardi soir.

Photo : CBC/Dale Molnar

Radio-Canada

Le conseiller du quartier 3 de Windsor, Renaldo Agostino, a tenu une réunion publique mardi soir dans le hall de l'hôtel de ville pour répondre aux plaintes des voisins du refuge Downtown Mission concernant la criminalité, les déchets et l'ivresse publique.

M. Agostino a qualifié l'environnement du refuge de benne à ordures et a déclaré qu'il était temps que la ville et l'organisme pour sans-abris travaillent ensemble pour résoudre le problème.

Nick Amlin vit près du 875 avenue Ouellette depuis février 2022. Selon lui, tout s'est dégradé lorsque la Mission a regroupé ses services à cet endroit. L'organisme servait auparavant des repas au 664, avenue Victoria, tandis que les installations de l'avenue Ouellette servaient principalement de refuge et de centre de bien-être. L'organisme a déménagé sa banque alimentaire sur l'avenue Ouellette l'été dernier.

Presque tous les jours, [on voit] des gens dans différents états de santé mentale et de psychose liée à l'abus de substances, a déclaré M. Amlin lors de la rencontre.

Pour lui, les ordures sont un problème permanent.

Rien n'est jamais nettoyé sur le terrain de la Mission, et ensuite le temps les emporte sur notre chemin. Tout le quartier nettoie les poubelles deux fois par semaine, a-t-il déploré.

À l'issue de la réunion, il s'est dit prudemment optimiste quant à la possibilité de trouver des solutions.

De son côté, Renaldo Agostino a affirmé vouloir prendre des mesures dès que possible.

Ce qui va se passer très rapidement, c'est que je vais faire un rapport à mes collègues conseillers et leur faire savoir comment s'est déroulée cette soirée. Je vais faire un rapport au maire et lui faire savoir comment s'est déroulée cette soirée et commencer à faire passer le message qu'il existe des solutions.

Besoin d'appuis

Pour Rukshini Ponniah-Goulin, directrice générale de la Downtown Mission, cette rencontre a été une bonne occasion pour tous de s'exprimer et de commencer à réfléchir à ce qui peut être fait.

À l'heure actuelle, la Mission dispose d'une équipe de sécurité à l'intérieur de l'établissement et de deux gardes financés par la Ville, qui répondent tous aux demandes d'aide de la communauté. Selon Mme Ponniah-Goulin, c'est au personnel du refuge de s'occuper des enjeux soulevés par les résidents. Pour améliorer la situation à court terme, elle propose de mettre en place un meilleur éclairage, des clôtures et peut-être des poubelles pour améliorer la situation.

Une femme fait une entrevue.

La directrice générale de la Downtown Mission, Rukshini Ponniah-Goulin, dit que son organisme a besoin plus d'appui pour avoir une meilleure cohabitation avec les voisins.

Photo : CBC/Chris Ensing

Mais pour aller plus loin, elle affirme que le refuge aura besoin de l'aide de la communauté.

Nous fonctionnons essentiellement grâce aux dons de la communauté, a déclaré Mme Ponniah-Goulin. La communauté que nous servons est en difficulté à cause de l'état de l'économie et de la hausse des prix de la nourriture, de l'essence et de tout le reste, n'est-ce pas ? ... Et beaucoup d'entre eux viennent à notre banque alimentaire, c'est pourquoi notre file d'attente à la banque alimentaire est aussi plus grande maintenant qu'elle ne l'a jamais été auparavant.

Responsabiliser les usagers

Meighen Pindus, qui utilise les services de la Mission, estime que les usagers eux-mêmes doivent contribuer à la solution en faisant preuve de plus de respect et de gratitude pour le travail de l'organisme, même s'ils sont stressés et qu'il est absolument brutal de devoir faire la queue dans le froid pendant des heures pour obtenir des services.

Mme Pindus estime toutefois que les personnes à l'origine des problèmes sont minoritaires.

C'est juste un petit groupe de personnes qui ne reçoivent pas l'aide dont elles ont besoin, comme les services de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie, qui causent le problème pour tout le monde, ce qui fait que tous les autres et ceux qui ont vraiment besoin de ces services sont perdants, explique-t-elle.

Pour Rukshini Ponniah-Goulin, l'installation du refuge et de ses services dans un lieu permanent va contribuer à régler de nombreux problèmes. Des propositions en ce sens devaient être soumises le mois dernier. On ne sait pas encore quand le conseil municipal se penchera sur la question.

Avec des informations de CBC

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