Allégations d’ingérence étrangère : la GRC ouvre une enquête sur les fuites
La police entame une chasse aux sources dans ce dossier sensible pour les relations entre Ottawa et Pékin.

Le journal « The Globe and Mail », citant des dossiers classifiés du SCRS, a récemment écrit que la Chine avait travaillé pour assurer une victoire de la minorité libérale aux élections générales de 2021, ainsi que pour défaire les politiciens conservateurs considérés comme hostiles à Pékin. Sur la photo, l'ambassade de Chine à Ottawa. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a ouvert une enquête sur de possibles violations à la Loi sur la protection de l'information concernant de récents reportages dans les médias sur des allégations d'ingérence étrangère.
Dans une déclaration transmise à La Presse canadienne, la police fédérale affirme que l'enquête ne se concentre sur aucune agence de sécurité en particulier.
Le journal The Globe and Mail, citant des dossiers classifiés du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), a récemment écrit que la Chine avait travaillé pour assurer une victoire de la minorité libérale aux élections générales de 2021, ainsi que pour défaire les politiciens conservateurs considérés comme hostiles à Pékin.
De plus, un reportage de Global News a cité des sources anonymes alléguant que le SCRS
avait exhorté les hauts responsables du Parti libéral à annuler la nomination de Han Dong dans une circonscription de Toronto en 2019 en raison de l'ingérence présumée de la Chine dans sa tentative de devenir le candidat libéral.Le directeur du SCRS
, David Vigneault, a déclaré la semaine dernière à un comité de la Chambre des communes que le service de renseignement et ses partenaires enquêtaient sur des fuites dans les médias.Étant donné qu'une enquête est en cours, la GRC
n'a pas voulu faire d'autres commentaires.