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Deux ex-employées du consulat algérien à Montréal poursuivent pour « harcèlement »

Un montage de deux photos montre les deux femmes qui poursuivent le gouvernement algérien et le ministère des Affaires étrangères.

Marisa Amaya, 65 ans, à gauche, et Elida Rivera Lopez, 70 ans.

Photo : La Presse canadienne

La Presse canadienne

Deux anciennes employées d'entretien ménager du consulat d'Algérie à Montréal poursuivent le gouvernement algérien et son ministère des Affaires étrangères pour environ 450 000 $ en dommages et salaires impayés. Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 70 ans, disent que leur expérience de travail au consulat les a laissées « psychologiquement et émotionnellement brisées ».

Mme Amaya a déclaré dans une entrevue vendredi aux côtés de Mme Rivera Lopez que sa santé mentale s'était tellement détériorée qu'à un moment donné, elle avait pensé à sauter devant un métro. Les deux femmes accusent le consul général d'Algérie Noureddine Meriem et son épouse d'abus de pouvoir et de les avoir humiliées et harcelées au travail.

Mme Amaya a été embauchée en 2008 et Mme Rivera Lopez en 2014. Les deux femmes ont indiqué qu'elles étaient responsables de l'entretien non seulement du consulat au centre-ville de Montréal, mais aussi de la résidence personnelle de M. Meriem, située dans une autre partie de la ville.

Mme Rivera Lopez a affirmé qu'elle pleurait constamment et qu'elle ne voulait plus manger. J'entrais chez eux et le saluais, et il détournait le regard et m'ignorait, a-t-elle dit.

Les femmes affirment dans des poursuites distinctes, toutes deux intentées en août, qu’un environnement de travail toxique prévalait au consulat, ce qui les a poussées à prendre un congé de maladie en 2021. Les poursuites soutiennent que les femmes ont été victimes de violences psychologiques et de comportements vexatoires au sein du consulat d'Algérie.

Selon les documents, l'arrêt de travail et la détérioration de la santé mentale des plaignantes ont été directement causés par les conditions de travail toxiques, l'humiliation et l'abus de pouvoir du consul. Cependant, les poursuites n'incluent pas de détails spécifiques sur le harcèlement et l'humiliation que Mmes Amaya et Rivera Lopez soutiennent avoir subis en travaillant au consulat.

Dans une déclaration écrite, le consul dit qu'il nie catégoriquement les allégations des deux femmes et les qualifie de non fondées et diffamatoires. Les allégations n'ont pas été prouvées devant les tribunaux.

Les deux femmes disent que l'avocat qu'elles ont embauché pour intenter la poursuite les a abandonnées en tant que clientes plus tôt cette semaine après qu'elles eurent rendu publiques leurs allégations dans les médias. Elles disent qu'elles sont à la recherche d'un nouvel avocat et qu'elles maintiennent leurs poursuites.

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