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Les chauffeurs d’autobus scolaires à Baie-Comeau veulent rouvrir le contrat de travail

Un panneau arrêt sur le côté d'un autobus.

Pour l’instant, l’employeur refuse de modifier le contrat de travail. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Martin Chabot

Radio-Canada

Les chauffeurs d’autobus scolaires de Baie-Comeau, qui travaillent pour Autobus Manic, veulent rouvrir dès maintenant leur convention collective afin d'obtenir de meilleurs salaires.

Ils souhaitent négocier des hausses salariales avant que la convention collective ne soit échue en 2025.

Alors que certains de leurs collègues ailleurs au Québec, dont les chauffeurs de Sept-Îles, comptent mettre en place des moyens de pression pour négocier de meilleurs salaires, ils désirent eux aussi avoir leur part du gâteau.

On a demandé une réouverture de la convention collective pour le salaire. À Sept-Îles, il y a un mandat de grève. Ce sont les mêmes employeurs. Si [les] employeurs sont fermés, on va prendre des notes. On va faire en sorte d’utiliser des moyens de pression, affirme le président du syndicat des chauffeurs d’Autobus Manic, Robert Jean.

Robert Jean se tient devant un autobus scolaire.

Robert Jean est le président du syndicat des chauffeurs d’Autobus Manic. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Benoît Jobin

Le syndicat précise toutefois que les chauffeurs de Baie-Comeau ne peuvent pas se doter d’un mandat de grève, étant donné que leur convention collective n'est pas échue. Il estime avoir plusieurs autres moyens de pression à sa disposition.

« Il y a d’autres moyens de pression qu’on peut prendre sans prendre les parents en otage. »

— Une citation de  Robert Jean, président du syndicat des chauffeurs d’Autobus Manic

Par exemple, on peut arriver en retard, on peut attendre la fin du mois pour [remplir] la paperasse. On a des rapports à remettre toutes les semaines. On peut attendre deux ou trois semaines [pour les remettre] afin que notre directeur soit un peu surchargé, raconte le président du syndicat.

Robert Jean considère que son propre salaire illustre l’importance d’augmenter les salaires des chauffeurs. J’ai 34 ans de service et je n’ai même pas 21 $ l’heure. Après 34 ans, ce n’est pas normal qu’on soit à ce stade, croit-il.

En attente de la fin du contrat de travail

Pour l’instant, l’employeur refuse de modifier le contrat de travail.

[Ils] sont encore sous convention collective jusqu’en 2025. Lors de la dernière négociation, ça avait été accepté des deux côtés. Les chauffeurs étaient d’accord. Tout le monde était d’accord pour 10 ans, justifie de son côté le directeur d'Autobus Manic, Mario Gallant.

Mario Gallant, directeur d'Autobus Manic.

Mario Gallant, directeur d'Autobus Manic (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Benoît Jobin

À Sept-Îles, la trentaine de chauffeurs d’autobus scolaires du Centre de services scolaire (CSS) du Fer comptent déclencher une grève générale illimitée à compter du 15 mars prochain, car ils jugent que les hausses salariales proposées par leur employeur sont trop basses.

Avec les informations de Lambert Gagné-Coulombe

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