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Pourquoi pas l’escrime?

Le décompte est lancé! Sherbrooke vibrera au rythme des Jeux du Québec dans un an. Cet événement multisports va permettre à plus de 3000 jeunes de compétitionner. Certains athlètes de la région y rêvent déjà, et ont tout pour inspirer leurs pairs à chausser leurs espadrilles et à commencer à bouger. Qui sait? L’aventure des Jeux pourrait aussi être à leur portée.

Isaac Lemay dans une position d'escrime, épée à la main.

Isaac Lemay pratique l'escrime depuis moins d'un an. Il participera à ses premiers Jeux du Québec à Rivière-du-Loup dans les prochains jours et vise également ceux de Sherbrooke dans un an.

Photo : Photo fournie : Charles-Étienne Lemay

Il y a à peine un an, Isaac Lemay rejoignait les rangs du Club d’escrime Sher-lames. Avec seulement deux compétitions à son actif, le Sherbrookois de 12 ans s’apprête à vivre l’aventure des Jeux du Québec à Rivière-du-Loup. Il devrait également manier l’épée lors de ceux de Sherbrooke, qui se dérouleront du 1er au 9 mars 2024.

C’est à l’École Plein soleil qu’Isaac a découvert l’escrime. Lorsque l’activité parascolaire s'est terminée, il a cherché avec sa famille un autre endroit où il pouvait continuer à pratiquer ce sport. C’est finalement l’entraîneur-chef Vincent Brazeau qui l’a accueilli dans le grand local du club, situé dans la même bâtisse que l’entreprise Calimacil… spécialisée dans la conception et la fabrication d’épées en mousse. Ce n'est pas un hasard; le président de l’entreprise est membre du club.

Isaac Lemay dit avoir eu un véritable coup de cœur pour l’escrime, surtout à cause de son côté tactique.

Il faut que tu planifies tout ce que tu veux faire. C’est un sport dans lequel tu dois combiner ce que tu fais physiquement, et il faut que tu ailles chercher ce que mentalement tu veux faire aussi, explique le jeune homme.

Pour s’améliorer rapidement, ce dernier n’a pas hésité à s’entraîner avec des athlètes plus vieux que lui. Avec eux, je pouvais essayer plein d’affaires pour voir ce qui fonctionnait mieux, moins bien. Ça a aidé , précise-t-il.

Isaac Lemay, athlète d'escrime.

Isaac Lemay, 12 ans, aime particulièrement l'aspect tactique de l'escrime.

Photo : Photo fournie : Charles-Étienne Lemay

Des jeunes comme Isaac, le club d'escrime est prêt à en accueillir sans compter.

C’est certain que l’objectif est d’avoir une équipe complète pour les Jeux à la maison. On est en pleine expansion depuis deux ans. Quand je suis arrivé, c'était 30 à 40 membres à peu près qui étaient au club, et on est rendu à environ 120, explique Vincent Brazeau. L'entraîneur-chef multiplie les visites dans les écoles pour augmenter la visibilité du sport auprès des jeunes.

L'escrime, ce n'est pas le premier sport auquel les gens pensent. C'est vraiment une question de visibilité, parce qu’il n’y a pas grand monde qui n’aime pas se battre avec des épées. Une fois que les jeunes l'essaient, généralement ils aiment ça.

Une citation de Vincent Brazeau, entraîneur-chef du Club d'escrime Sher-lames
L'entraîneur-chef du Club d'escrime Sher-lames, Vincent Brazeau.

L'entraîneur-chef du Club d'escrime Sher-lames, Vincent Brazeau, est en poste depuis environ deux ans. Depuis son arrivée, le nombre de membres du club est passé d'une trentaine de personnes à environ 120.

Photo : Radio-Canada / Emilie Richard

L’exemple d’Isaac est parfait, souligne l'entraîneur. Selon lui, un jeune qui est prêt à s’entraîner de deux à trois fois par semaine pourrait se qualifier pour les Jeux du Québec. Le sport permet une progression rapide.

C'est sûr qu'un intérêt pour le combat d'épée, ça aide toujours. On est loin, c'est sûr, des films de cape et d'épée, mais souvent, l'intérêt vient quand même de là. Après, c'est un sport, alors on développe les habiletés. Pour l’escrime, on travaille beaucoup à développer tout ce qui est coordination, agilité. Il y a aussi tout un plan tactique et stratégique qu'on vient à développer après, précise Vincent Brazeau.

Contrat en poche, l'entraîneur devait initialement aller travailler à Toronto, mais la pandémie a changé ses plans. Il s'est plutôt installé en Estrie. La fédération m’a embauché parce qu’elle avait constaté que pour la grosseur de la ville, l’escrime n’était pas tellement développée.

L'entraîneur-chef du Club d'escrime Sher-lames, Vincent Brazeau, parle à son athlète, Isaac Lemay.

L'entraîneur-chef du Club d'escrime Sher-lames, Vincent Brazeau, a commencé l'escrime à l'âge de sept ans. Il a participé à deux reprises à des Jeux du Québec. Le Sherbrookois Isaac Lemay peut apprendre de son expérience.

Photo : Photo fournie : Charles-Étienne Lemay

Les athlètes sont assurément privilégiés de pouvoir compter sur son expérience. L’histoire entre Vincent Brazeau et l’escrime ne date pas d’hier. Il est escrimeur depuis l’âge de 7 ans et il connaît bien les Jeux du Québec, pour y avoir participé à deux reprises.

C’est incroyable comme expérience, spécialement pour un sport comme l’escrime. [Pour les athlètes] c'est la première fois qu'on a vraiment des spectateurs, des gens qui vont nous encourager, qui ne nous connaissent pas, qui ne connaissent pas vraiment notre sport. [...] C’est vraiment formateur , se souvient-il, en soulignant modestement qu’à sa deuxième participation aux Jeux, il avait remporté la compétition.

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