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Les élus de Windsor réaffirment leur soutien au centre SafePoint

Des membres du public portent des pancartes avec des messages de soutien au centre de consommation et de traitement.

Un rassemblement a eu lieu avant la réunion du conseil municipal lundi pour soutenir le centre.

Photo : CBC/Dale Molnar

Radio-Canada

Après des semaines de contestation, le conseil municipal de Windsor confirme son soutien au centre SafePoint qui pourrait ouvrir dès le mois prochain.

Lors de la réunion de lundi, le conseiller Fabio Costante a présenté une motion demandant aux conseillers de réaffirmer leur soutien au projet, connu sous le nom de SafePoint, qui doit ouvrir au 101, rue Wyandotte Est.

Il s'agit d'un service dans notre communauté, et je pense franchement qu'il devrait déjà être là, a indiqué M. Costante.

La motion a été adoptée, mais le conseil municipal était très divisé. Le maire Drew Dilkens ainsi que les conseillers Jo-Anne Gignac, Mark McKenzie et Ed Sleiman figurent parmi ceux qui ont voté contre.

Le vote de lundi survient quelques semaines après l'entente conclue entre le bureau de santé publique régional et le conseiller du quartier 3 Renaldo Agostino. Celui-ci avait exprimé des inquiétudes sur l'emplacement du centre. Le bureau de santé s'est engagé à rechercher un autre emplacement après l'ouverture de celui de la rue Wyandotte.

Une fois sélectionné, cet autre emplacement remplacerait l'emplacement actuel.

L'entente indiquait également que les fonds de fonctionnement de la santé publique seraient utilisés pour le projet, en attendant l'approbation du financement provincial qui devrait être confirmé.

Vue d'un espace doté de fenêtres obstruées, situé près d'une rue passante.

L'emplacement choisi est situé au 101, rue Wyandotte Est, à l'angle de la rue Goyau, au centre-ville de Windsor.

Photo : CBC/TJ Dhir

Un problème de financement

Lors de la précédente réunion du conseil municipal, la conseillère JoAnn Gignac a demandé à l'administration de se pencher sur les coûts de fonctionnement pour la Ville d'un tel centre de traitement d'août à décembre, si le financement provincial n'était pas accordé pour cette période.

Un rapport d'Andrew Daher, commissaire aux services de santé et aux services sociaux, indique que le bureau de santé prévoit que la province approuvera le financement du centre en juillet. Si ce n'est pas le cas, la Ville de Windsor et le comté d'Essex devront assumer des coûts de près de 35 000 $ par mois.

Avant que le conseil n'adopte la motion de Fabio Costante lundi, Mme Gignac a présenté sa propre motion demandant au conseil d'appuyer une recommandation visant à accepter le compromis, mais pas les aspects financiers de l'entente.

Mme Gignac a déclaré qu'elle était favorable à l'ouverture d'un centre, mais qu'elle n'accepterait pas de prendre le risque si le financement provincial n'était pas accordé.

L'approbation n'est aucunement garantie, a-t-elle dit.

De son côté, le maire Dilkens a déclaré qu'il s'agissait d'une pente glissante et qu'elle créait certainement un dangereux précédent en ce qui concerne le financement du bureau de santé locale, en mettant ces coûts directement sur le dos des contribuables locaux.

Selon M. Costante, il serait inhabituel que le financement ne soit pas accordé.

Le mois dernier, le député provincial de Winsdor-Tecumseh, Andrew Dowie, a déclaré qu'il allait défendre fermement les services de santé, y compris le centre SafePoint.

Un soutien communautaire massif

Avant la réunion des élus, un rassemblement a eu lieu devant l'hôtel de ville pour réclamer l'ouverture du centre le plus rapidement possible.

Nous faisons appel à la communauté pour faire entendre notre voix et dire que nous en avons besoin maintenant. Il s'agit de soins de santé qui sauvent des vies et il ne peut y avoir de retard de financement, a souligné Bilal Nasser, l'un des organisateurs du rassemblement.

De son côté, la société médicale du comté d'Essex apporte son soutien au centre SafePoint. Dans une lettre, son président Joseph Zakaria rappelle qu'il y a eu 505 visites aux services d'urgence pour des surdoses d'opioïdes et de drogues à l'hôpital régional de Windsor et à l'hôpital Erie Shores Health Care en 2021.

C'est 44 % de plus qu'en 2020, où il y avait eu 351 visites, selon la société médicale.

Marion Overholt, de l'assistance juridique de Windsor, a également envoyé une lettre au conseil municipal pour soutenir le centre.

Avec des informations de CBC

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