•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Ottawa verse une aide de 32,5 M$ à l’Ukraine pour mieux déminer le territoire

Des drapeaux ukrainiens avec une gerbe de fleurs.

Le gouvernement du Canada tient la Russie responsable de ses atrocités et de ses crimes commis en Ukraine depuis le début du conflit, il y a un an.

Photo : Getty Images / Roman Pilipey

Radio-Canada

Au moment où l’on souligne partout dans le monde le premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Canada annonce une aide de 32,5 millions de dollars à l’Ukraine, qui permettra notamment de mieux déminer le territoire et de lutter contre les violences sexuelles liées au conflit.

L'aide annoncée par la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly est répartie de la manière suivante :

  • 7,5 millions de dollars seront consacrés à des activités de déminage;
  • 13 millions de dollars serviront à intensifier la lutte contre les violences sexuelles dans un contexte de guerre;
  • 12 millions de dollars permettront de lutter contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.

Dans son communiqué, Affaires mondiales Canada soutient qu'Ottawa a toujours été ferme dans son engagement à soutenir la sécurité et la résilience de l'Ukraine et à tenir la Russie pour responsable de ses atrocités et de ses crimes.

Cette aide du gouvernement fédéral s'ajoute à plusieurs autres qui ont été consenties depuis le début du conflit.

Au début de janvier, l'engagement du Canada en Ukraine s'élevait à plus de 3,4 milliards de dollars, qu'il s'agisse d'aide militaire ou humanitaire, depuis le début de l'invasion russe, le 24 février 2022.

Depuis le début du conflit, l'aide promise à l'Ukraine dépasse les 5 milliards de dollars, dont plus de 2,6 milliards de dollars en aide financière, 1,2 milliard de dollars en aide militaire, 320 millions de dollars en aide humanitaire, 96 millions de dollars supplémentaires en aide au développement et plus de 73,8 millions de dollars en programmation de sécurité et de stabilisation.

Aide à la défense

Au début de janvier, le gouvernement fédéral avait annoncé l'achat d'un système de missiles sol-air au profit de l'Ukraine, un don de 406 millions de dollars. L'équipement de défense, développé par conjointement par les États-Unis et la Norvège, avait été acheté du voisin américain.

Une batterie tire un missile.

Le Canada a fourni à l'Ukraine un système de défense aérienne NASAMS qui, selon le type de missiles dont il est équipé, effectue des tirs de moyenne ou de longue portée. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Kongsberg Defence & Aerospace

Ce système de lutte antiaérienne de moyenne et longue portée devait permettre de protéger la population et les infrastructures contre les attaques de drones, de missiles et d'avions de l'ennemi.

Ce système de missiles s'est ajouté aux quatre chars Leopard 2 donné récemment par le Canada et autres aides apportées à l'Ukraine par le passé, comme des blindés, des obusiers, des caméras pour drones, des munitions ou des vêtements chauds.

Chars d'assaut Leopard.

Le dernier des quatre chars d'assaut Leopard 2 promis à l'Ukraine a été chargé à bord d'un avion C-17 des Forces canadiennes le 9 février dernier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jean Brousseau

En décembre, Ottawa avait versé 115 millions de dollars au gouvernement de Volodymyr Zelensky pour réparer le réseau électrique de la capitale Kiev, endommagé par les tirs russes. Cet argent provenait d'une taxe spéciale sur les importations de la Russie et du Bélarus.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.