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Tombes d’enfants autochtones : un organisme néerlandais veut qu’on lui donne sa chance

Un panneau sur lequel est inscrit : chaque enfant compte, entre deux pots de fleurs.

Un organisme international établi aux Pays-Bas demande qu’on lui donne une chance pour gérer un contrat qu’il a obtenu du gouvernement fédéral en lien avec les tombes d’enfants autochtones non marquées. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Alexander Quon

La Presse canadienne

La Commission internationale pour les personnes disparues demande qu’on lui donne une chance d’entamer son travail en lien avec l’identification des restes éventuels dans les tombes non marquées des anciens pensionnats pour Autochtones. Le gouvernement fédéral a retenu les services de cet organisme international établi aux Pays-Bas pour des conseils sur la marche à suivre dans ce dossier.

L’attribution d’un contrat de 2 millions de dollars à cet organisme a soulevé des questions, notamment de la part du Centre national pour la vérité et la réconciliation, à Winnipeg.

Le fait que le gouvernement fédéral a retenu les services de cette commission pour engager un dialogue avec les communautés autochtones semble faire double emploi avec le rôle d’experts autochtones déjà sur le terrain.

La directrice générale, Kathryne Bomberger, indique que la Commission internationale pour les personnes disparues n'en est encore qu'au début de son travail et qu'elle ajustera l’échéancier établi dans un accord technique qui a récemment été rendu public.

Les familles jouent un rôle central dans la résolution du problème des enfants disparus , a-t-elle dit la semaine dernière.

Le destin tragique des victimes de pensionnats pour Autochtones

Consulter le dossier complet

Une femme autochtone se recueille près de souliers d'enfants déposés sur des marches en ciment.

Leurs besoins et leurs connaissances doivent ouvrir la voie. L’organisme travaillera avec les communautés autochtones de tout le Canada pour explorer les options d’une stratégie permettant de prendre en compte la diversité des perspectives entourant les processus possibles d’identification et de rapatriement  des corps de ces enfants, peut-on lire dans le site Internet de l'organisme.

De son côté, la cheffe de file autochtone du Manitoba, Sheila North — qui, selon la Commission, apporte son aide en tant que gestionnaire de programme —, déclare qu’elle considère que son mandat est différent de ce qui se fait déjà et qu’il répond à des demandes de plusieurs communautés.

Sheila North précise que le travail de la Commission sera indépendant, bien qu’il puisse y avoir un  conflit d’intérêts perçu découlant du rôle du gouvernement fédéral, qui a financé le système des pensionnats géré par des églises.

Sheila North considère son mandat comme une aide pour les communautés et affirme qu’elle a été nommée pour veiller à ce que le travail de la Commission soit fondé sur les savoirs et les protocoles autochtones.

C’était l’une des préoccupations soulevées par l'attribution de ce contrat à la Commission internationale pour les personnes disparues, notamment par le Centre national pour la vérité et la réconciliation.

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