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Manifestation de groupes communautaires au ministère de l’Environnement

Plusieurs groupes communautaires ont mis de côté leurs activités habituelles mercredi pour dénoncer l’inaction du gouvernement en ce qui a trait à la crise climatique ainsi que l’accroissement des inégalités sociales.

Une femme tient une horloge géante en papier. Derrière elle défilent des dizaines de manifestants.

Cette manifestation s’inscrit dans une semaine d’actions et de grèves rotatives à l’échelle du Québec du 20 au 24 février 2023.

Photo : Radio-Canada / Philippe L'Heureux

Les membres du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches ainsi que ceux du Regroupement des groupes de femmes de la Capitale-Nationale ont fait un « coup d’éclat » dans l’édifice du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Il y a urgence d’agir et c’est important pour nous de le dire au gouvernement et aux différents ministères. On demande une sortie des énergies fossiles pour 2030. Et 2030, c’est demain, a lâché Anne-Valérie Lemieux-Breton, représentante de groupes de femmes dans la Capitale-Nationale, qui considère que le Québec et le Canada ratent leurs cibles climatiques.

Une manifestation dans un édifice gouvernemental.

Une foule est entrée dans l'édifice où se trouvent les bureaux du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Photo : Radio-Canada / Philippe L'Heureux

La crise climatique accentue les inégalités sociales, donc c’est important d’investir aussi à ce niveau-là.

Une citation de Anne-Valérie Lemieux-Breton, représentante de groupes de femmes dans la Capitale-Nationale

On constate malheureusement déjà les conséquences de la crise climatique sur les populations plus vulnérables. Les femmes, les personnes aînées, les personnes racisées, les premiers peuples et les plus pauvres sont davantage touchés par l'augmentation du coût de la vie, par la détérioration de la qualité de l'air ou par les vagues de chaleur, dénonce également Anne-Valérie Lemieux Breton, qui réclame des investissements à la veille du budget provincial.

Deux femmes tiennent une horloge en papier.

Anne-Valérie Lemieux-Breton, représentante de groupes de femmes dans la Capitale-Nationale, et Gabrielle Verret, qui représente un regroupement d’organisations communautaires de Chaudière-Appalaches.

Photo : Radio-Canada / Philippe L'Heureux

Durant toute la semaine, il y a eu des interruptions de services dans le milieu communautaire un peu partout au Québec, a alors indiqué Gabrielle Verret, qui représente un regroupement d’organisations communautaires de Chaudière-Appalaches.

Selon des informations de Philippe L'Heureux

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