L’UQAR dévoile les esquisses de son futur pavillon de médecine vétérinaire

La superficie au sol du nouveau pavillon de médecine vétérinaire sera de 2000 mètres carrés, mais le bâtiment, qui comportera trois étages et un sous-sol, comprendra 7500 mètres carrés en tout.
Photo : Gracieuseté de l'UQAR
La création d'un nouveau pavillon de médecine vétérinaire à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) commence à prendre forme. Les plans et devis du bâtiment de trois étages destiné à accueillir les futurs vétérinaires qui seront formés à Rimouski sont en cours d'élaboration, et les premières esquisses du bâtiment viennent d'être dévoilées.
Le pavillon sera construit au sud de l'UQAR et annexé à l'aile K. Il sera donc visible pour les visiteurs qui arrivent à l'université via la 2e rue.
Il va y avoir bien entendu des salles de classe, il va y avoir une animalerie [avec] des chats et des chiens et une cour extérieure pour qu’ils puissent aller à l’extérieur. On va avoir un laboratoire d’enseignement et de recherche, un laboratoire d’anatomie, un centre de simulation et des espaces pour de la réalité virtuelle
, explique le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration à l’UQAR, Benoit Desbiens.

Le nouveau bâtiment abritera une animalerie, des salles de classe et des laboratoires.
Photo : Gracieuseté de l'UQAR
À terme, ce projet devrait amener une centaine de personnes de plus à l'UQAR, soit 72 étudiants (lorsque les trois premières cohortes auront commencé), une vingtaine de professeurs ainsi que du personnel de soutien.
En personnel de soutien, qui va aider l’enseignement et tout ça, on parle d'au moins une vingtaine de personnes, ça pourrait même aller à 30, on va voir. Même à l’animalerie, ça va prendre des gens 24 heures sur 24, 7 jours sur 7
, indique M. Desbiens.
C’est quand même 125, 150 personnes de plus et le défi qu’on s’est donné, c’est qu’on ne veut pas ajouter d’espaces de stationnement de plus.
M. Desbiens ajoute que le nouveau bâtiment sera construit en hauteur pour éviter l'impact sur les espaces verts. Certains arbres devront tout de même être coupés, mais une cinquantaine seront replantés, assure-t-il. Il précise que certains aménagements seront également faits dans le cadre de ce projet pour améliorer la circulation piétonne et cycliste sur le campus.

Le nouveau pavillon sera construit dans ce secteur situé à l'arrière de l'UQAR et accessible depuis la 2e rue.
Photo : Radio-Canada / Samuel Ranger
Les appels d'offres pour ce projet de 38 millions de dollars seront lancés en septembre, si tout va bien. La construction du bâtiment devrait d'achever en juillet 2025, afin que tout soit prêt pour la rentrée d'automne.
Un processus d'admission bientôt lancé
Il est cependant toujours prévu que les premiers étudiants en médecine vétérinaire fassent leur entrée à l'UQAR à l'automne 2024. Ils suivront leurs cours dans des locaux temporaires avant de pouvoir entrer dans le nouveau pavillon.
Au moment de publier ces lignes, l'Université de Montréal (UdeM), qui est partenaire du projet, n'avait pas répondu à notre demande d'entrevue. La doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l'établissement, Christine Théorêt, a cependant affirmé sur nos ondes il y a quelques semaines que son université comptait annoncer officiellement le lancement du processus d'admission dès l'été prochain.

Le pavillon sera annexé à l'aile K de l'UQAR et sera visible depuis la 2e rue.
Photo : Gracieuseté de l'UQAR
Les étudiants qui proviennent d'une région où la pénurie de vétérinaires est particulièrement criante seront d'ailleurs avantagés dans le processus de sélection des candidats.
Les admissions à Rimouski vont se faire d'une façon particulière. Les candidats qui proviennent des régions qui sont vraiment les plus taxées si on veut en termes de services vétérinaires vont avoir une bonification de leur cote R
, a indiqué Mme Théorêt.
La moitié des places à Rimouski vont être réservées pour des candidats qui s'intéressent à la pratique dans le contexte des animaux de la ferme.
L'UdeM espère ainsi attirer des candidats issus des régions qui souhaiteront y rester ensuite pour exercer leur métier.
Les aspirants-vétérinaires qui étudieront à Rimouski y feront leur trois premières années d'études avant de compléter leur formation à Saint-Hyacinthe et en faisant différents stages. En tout, environ 70 % de la formation de cinq ans doit se faire en région.