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Immersion : Blaine Higgs ne jette pas l’éponge

Blaine Higgs, par vidéoconférence Zoom.

Blaine Higgs participait lundi à une rencontre des premiers ministres de l'Atlantique à Charlottetown à l'Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Radio-Canada

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick croit toujours fermement que des changements doivent être apportés dans le système anglophone d’enseignement du français. Il croit que les discussions à ce sujet ne font que commencer.

Blaine Higgs réagissait à l’abandon de la réforme de l’immersion française. Vendredi, le ministre de l’Éducation Bill Hogan annonçait que le programme d’enseignement du français langue seconde dans toutes les écoles ne verrait pas le jour comme prévu en septembre prochain.

Bill Hogan.

Le ministre de l’Éducation, Bill Hogan, a effectué cet hiver une série de consultations sur l'avenir de l'enseignement du français dans les écoles anglophones. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Je respecte que M. Hogan ait dû faire des changements, en conséquence de la situation dans laquelle nous étions. Mais j’ai espoir que la conversation ne fait que commencer, a indiqué M. Higgs, questionné à ce sujet lors d’une conférence de presse des premiers ministres de l’Atlantique.

Des changements critiqués

Les changements au programme d’immersion ont été vivement critiqués, par des parents, des associations et des enseignants.

David Cochrane, au micro.

David Cochrane, enseignant d’immersion française à la retraite, s'est opposé fermement à la réforme lors d'une séance de consultation à Saint-Jean le 24 janvier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau

Le ministère de l’Éducation a entrepris une série de rencontres publiques à travers la province. C’est après celles-ci que le ministre Bill Hogan a communiqué la décision de son gouvernement de ne pas aller de l’avant avec les changements proposés.

Malheureusement, dans les sessions d’information, au lieu de trouver la cause des problèmes [d’apprentissage] et comment les régler, c’est devenu une session de criaillerie qui distrait de l’essentiel, indique Blaine Higgs.

Il espère maintenant travailler avec le syndicat des enseignants (New Brunswick Teacher’s Association) pour trouver des solutions.

« En ce moment [...] notre système n’est ni juste ni équitable. »

— Une citation de  Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick

Une des critiques de la réforme était son objectif. Le gouvernement souhaitait que les diplômés des écoles secondaires atteignent un niveau conversationnel en français, sans objectifs de lecture ou d’écriture, ce qui est moins élevé que les objectifs définis dans le programme d’immersion actuel.

Blaine Higgs croit qu’un enseignement plus universel du français ne limite pas les ambitions d’élèves qui veulent pousser leurs compétences plus loin. Par exemple, dit-il, un jeune du secondaire pourrait choisir de suivre des cours de français plus avancés et atteindre le niveau qu’il désire au cours de son parcours scolaire.

Le premier ministre n’a pas évoqué d’annonces dans un avenir rapproché et a souligné que l’année prochaine en sera une électorale. Mais il ne jette pas l'éponge.

Ce n’est pas terminé, le travail pour corriger notre système d’éducation anglophone ne fait que commencer, répète-t-il.

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