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Des rencontres pour les enfants autochtones disparus à Pakua Shipu

Un centre santé dans une communauté nordique.

En date de lundi, six familles de Pakua Shipu avaient été rencontrées, selon la conseillère spéciale pour le soutien aux familles d'enfants autochtones disparus, Anne Panasuk. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Nicolas Lachapelle

Radio-Canada

Des rencontres ont été organisées dans la communauté de Pakua Shipu afin de remettre à des familles les informations trouvées sur leurs enfants disparus.

Les rencontres ont permis d'expliquer aux familles en détail les causes qui ont pu mener au décès des enfants, grâce aux dossiers médicaux et aux attestations de décès qui leur sont remis.

Localisation de la communauté innue de Pakua Shipu, en Basse-Côte-Nord.

Localisation de la communauté innue de Pakua Shipu, en Basse-Côte-Nord.

Photo : Radio-Canada

La conseillère spéciale pour le soutien aux familles d'enfants autochtones disparus, Anne Panasuk, était sur place avec une médecin partenaire.

La médecin partenaire explique le dossier médical. Elle explique les termes [médicaux], notamment si c'est normal de mourir de telle chose ou s’il y avait autre chose, précise Anne Panasuk.

Anne Panasuk est attentive sur le plateau de <i>Tout le monde en parle</i>.

Anne Panasuk est conseillère auprès du ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière. (Photo d'archives)

Photo : A Media / Karine Dufour

Elles étaient accompagnées de l’Association Awacak, une organisation dont la mission consiste à accompagner les familles autochtones du Québec qui souhaitent retrouver leurs enfants disparus.

En date de lundi, six familles de Pakua Shipu avaient été rencontrées, selon Anne Panasuk en entrevue à l'émission Boréale 138.

Chaque rencontre avec une famille peut durer de trois à cinq heures.

Ça dure des heures et des heures parce que c’est une cérémonie mortuaire. C’est comme si on amenait le cercueil de l’enfant avec nous. Évidemment, il n’y a pas un vrai cercueil. Les enfants de Pakua Shipu sont décédés et ont été enterrés à l'hôpital de Blanc-Sablon, raconte-t-elle.

Anne Panasuk ajoute que les membres des familles rencontrées éprouvent un sentiment de légèreté après leur rencontre.

Les familles peuvent maintenant faire le deuil. Des familles nous ont demandé de rapatrier leur enfant pour le ramener à Pakua Shipu. D’autres préfèrent que leur enfant repose là-bas, mais ils savent où est le corps et ils peuvent faire une cérémonie, souligne-t-elle.

Anne Panasuk a travaillé pendant près de 40 ans à Radio-Canada, notamment pour l'émission Enquête. Au cours de sa carrière, elle s'est souvent penchée sur les sujets touchant les communautés autochtones.

Selon les dernières estimations, plus de 120 enfants autochtones sont recherchés au Québec, rappelle Anne Panasuk.

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