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Les étudiants chinois des universités canadiennes ne pourront plus rester chez eux

Des lettres se reflètent dans l'eau d'une fontaine avec des arbres et des bâtiments à l'arrière-plan.

L'Université de la Colombie-Britannique (UBC) est un des établissements canadiens que les étudiants chinois devront recommencer à fréquenter en personne plutôt que d'étudier à partir leur pays d'origine.

Photo : Robb Douglas/CBC

La Presse canadienne

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de nombreux étudiants d'origine chinoise ont choisi de suivre des cours d'universités canadiennes en mode virtuel tout en demeurant en Chine.

Cela s'apprête toutefois à changer à la prochaine session, au printemps, puisque le ministère de l'Éducation chinois a annoncé qu'il ne reconnaîtra pas les crédits des étudiants qui ne retourneront pas sur les campus de leurs universités étrangères.

Une mesure semblable était entrée en vigueur pour la session d'hiver, amorcée en janvier. Elle avait cependant été amendée pour octroyer un délai aux étudiants qui n'arriveraient pas à obtenir un visa ou un billet d'avion avant le début des classes.

Ainsi, les universités se préparent à accueillir un afflux d'étudiants en provenance de la Chine sans avoir d'idée précise quant à leur nombre.

Les données sur l'immigration suggèrent que des dizaines de milliers d'étudiants chinois au Canada pourraient être rentrés en Chine pendant la pandémie.

En effet, le nombre de Chinois titulaires d'un permis d'études a chuté de plus de 30 000, ou 19 %, pendant la pandémie, passant de 173 365 en 2019 à 141 085 en 2021, selon Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Geste d'ouverture

Mark Tanner, le directeur général de la société de marketing China Skinny, établie à Shanghai, voit dans la directive du gouvernement un geste symbolique pour montrer que la Chine est réellement ouverte de nouveau.

Cela envoie un signal positif aux pays qui, comme le Canada, comptent un grand nombre d'étudiants chinois, croit-il.

En plus des bénéfices directs pour les fournisseurs d'éducation, l'industrie du tourisme profite souvent de la visite d'amis et de parents d'étudiants, alors que les étudiants et leurs familles développent des liens avec le Canada. Cela génère souvent des investissements étrangers, note-t-il.

Cyndi McLeod, la présidente-directrice générale du réseau universitaire Global University Systems Canada, a qualifié la politique chinoise de signe positif pour les établissements d'enseignement canadiens.

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