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Les prix augmentent à l’épicerie

Une personne vérifie sa facture d'épicerie.

Les prix ont grimpé dans certaines épiceries durant la semaine et ça n’a pas échappé aux consommateurs.

Photo : getty images/istockphoto / LordHenriVoton

Radio-Canada

Les prix ont grimpé dans certaines épiceries durant la semaine et ça n’a pas échappé aux consommateurs.

Certains supermarchés avaient gelé leur prix en octobre dernier pour une durée de trois mois. Sauf que ce gel a pris fin le 1er février dernier. 1500 produits de la marque Sans nom de Maxi et de Provigo sont concernés ainsi que certains produits de la marque Sélection à Métro.

Dans les rayons d’une bannière Maxi, André Poisson a bien remarqué que les prix ont grimpé alors qu’il fait des achats pour garnir sa table pendant le Superbowl.

C'est embêtant parce qu'on a acheté des choses spéciales parce qu'on a une activité. Et c'est le Superbowl, mais peut-être une augmentation de 15 à 20 %, estime-t-il. Le constat est le même pour la majorité des consommateurs rencontrés vendredi.

Je viens d'acheter des viandes froides et c'est 13 piasses pour un petit paquet de jambon!

Une citation de Hélène Audet

Le gel, un coup marketing?

Selon certains experts, le gel de prix n'a été que de la poudre aux yeux.

Le gel de prix c'est un mirage, un mirage pendant trois mois, lance le professeur titulaire à l'Université Dalhousie à Halifax, Sylvain Charlebois.

Sylvain Charlebois

Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire en science analytique agroalimentaire de l’Université Dalhousie, à Halifax.

Photo : Radio-Canada

Actuellement ce qui arrive c'est qu’il y a des prix qui augmentent en octobre [juste avant le gel] et des prix qui augmentent en février. Moi je trouve que ce n'est pas une pratique qui est souhaitable pour les consommateurs.

L'Association des détaillants en alimentation du Québec reconnaît que le gel de prix aurait même forcé les détaillants à augmenter le prix d'autres produits.

En bout de ligne, il faut faire des profits. C'est important de faire des profits pour maintenir les opérations à jour. Alors automatiquement, ça peut avoir bougé dans d'autres catégories de produits, précise le vice-président de l’association, Stéphane Lacasse.

Gel des prix ça implique une perte de revenus, mentionne M. Lacasse. Donc s’ils perdent des revenus faut compenser ailleurs.

Le plus récent rapport annuel sur les prix alimentaires au Canada indique une hausse de 10 % sur le panier d’épicerie moyen en 2022.

Cette hausse des prix se poursuivra en 2023. Le coût des aliments progressera de 5 à 7 %, selon les estimations du dernier Rapport annuel sur les prix alimentaires.

Selon un reportage de Marie-Pier Mercier.

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