Une bâtisse du chantier naval à Bas-Caraquet à vendre pour 2 millions et demi de dollars
La bâtisse qui servait auparavant à la construction de bateaux à Bas-Caraquet est mise en vente au prix de 2 millions et demi de dollars.
Photo : Facebook/Re/Max 3000 - Péninsule acadienne
Une bâtisse que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a vendue au rabais à des entrepreneurs de Caraquet vient d'être mise en vente par une agence immobilière au prix de deux millions et demi de dollars.
Il s'agit de cette bâtisse, dans laquelle Construction navale atlantique construisait des bateaux de pêche. L'édifice était loué au gouvernement provincial, qui en était propriétaire.
En février 2022, les dirigeants de cette entreprise ont acheté la bâtisse du gouvernement provincial au coût de 400 000 $, par l'entremise d'une compagnie à numéro qu'ils avaient créée.
Le gouvernement provincial n'a jamais expliqué pourquoi il avait vendu la bâtisse pour la somme de 400 000 $, alors que la valeur de la propriété était évaluée à un peu plus d'un million de dollars selon le Registre corporatif.
Construction navale atlantique a déclaré faillite le 8 novembre dernier, donc moins d'un an après l'achat par ces hommes d'affaires de Caraquet de la bâtisse du gouvernement provincial.
Ses dirigeants n'ont jamais voulu accorder d'entrevue depuis la faillite.
Construite à un coût de plus de 4 millions
Dans l'annonce de vente, Re/Max 3000 - Péninsule acadienne présente cet édifice de la rue Industrielle à Bas-Caraquet comme une « grande bâtisse de 9400 pieds carrés construite en 2016 à un coût de plus de quatre millions de dollars et servant à la fabrication de bateaux en fibre de verre ».
Plusieurs créanciers
Dans la faillite de Construction navale atlantique, une liste de plus d'une soixantaine de créanciers identifie surtout des entreprises de la Péninsule acadienne, mais également de l'extérieur, totalisant une somme de plus de deux millions de dollars.
Le syndic autorisé en insolvabilité Stéphane Gauvin, de la firme Raymond Chabot, a déjà indiqué qu'il y avait peu de chances de voir les entreprises être remboursées.
À cause des créances garanties, sous réserve de la valeur des actifs, ça n'augure pas pour qu'il reste de l'argent pour les créanciers non garantis
, a-t-il déclaré en novembre dernier.