Carrefour 40-55 : IDE Trois-Rivières enchanté de l’apport des chercheurs de l’UQTR

Vingt-sept chercheurs de l'UQTR ont soumis une proposition au sujet du développement du parc industriel. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme
Le directeur général d’Innovation et développement économique (IDE) Trois-Rivières, l’organisme paramunicipal responsable d’élaborer un plan pour le parc industriel du Carrefour 40-55, salue l’initiative des chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) qui ont publié une proposition sur le sujet.
Il y a des suggestions intéressantes à explorer
, a déclaré Mario De Tilly qui affirme avoir été agréablement surpris par cet avis non sollicité.
Les 27 chercheurs suggèrent notamment de faire du développement sur 100 hectares, mais de protéger la tête du bassin versant de la rivière aux Sables, où se trouvent des centaines d’espèces végétales et animales.
Le fait que ça émane d’une source tout à fait crédible nous rassure énormément, nous rassure [...] qu’on n’était pas tout à fait erratiques dans notre proposition
, ajoute le dg d’IDE. La publication de cette proposition est un revirement majeur, selon M. De Tilly.
« Je pense qu’on va arriver à un projet et à un produit qui sera un des plus respectés et un intéressant au niveau québécois. »
Par ce document, les chercheurs souhaitent faire la démonstration qu'il est possible de concilier développement économique et protection de l’environnement si cette démarche s’inscrit dans une vision plus large
, indique l’UQTR .
C’est certain qu’il y aura une suite à ça. L’étude doit être prise en considération dans le développement du projet
, a mentionné le maire suppléant de Trois-Rivières, Daniel Cournoyer, jeudi matin. Il mentionne, par exemple, apprécier l'idée de passerelle faunique, piétonnière et cyclable sous l’autoroute 40.
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Mario De Tilly admet qu’IDEOn ne s’attendait pas à des réactions aussi vives
, confie-t-il.
On voit toute l'importance d’être une ville universitaire où on a des ressources techniques et scientifiques en mesure de nous soutenir dans notre développement
, ajoute le directeur général.
Sans rentrer dans les détails, il laisse entendre que les propositions seront étudiées par Innovation et développement économique Trois-Rivières. Mario De Tilly rappelle toutefois qu’il y a des facteurs à prendre en compte. Il a notamment donné comme exemple la présence de servitudes pour un gazoduc.
Avec les informations de Raphaël Brouillette
La proposition des chercheurs de l’UQTR en 4 points
- Le développement de 100 hectares de milieux industriels
- La protection de la tête du bassin versant de la rivière aux Sables
- La conservation d’habitats fauniques d’importance à l’échelle des Basses-Terres du Saint-Laurent
- La minimisation des pertes de carbone vers l’atmosphère dans un contexte d’atténuation des impacts sur le climat
Source : Université du Québec à Trois-Rivières