Les médecins et les infirmières de la N.-É. s’arrachent déjà les nouveaux transferts
Deux infirmières au travail. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Myriam Fimbry
Les regroupements de médecins et d'infirmières de la Nouvelle-Écosse estiment que les nouveaux fonds fédéraux promis pour les soins de santé devraient être consacrés aux soins de première ligne ainsi qu'au recrutement et à la rétention d'infirmières.
La docteure Leisha Hawker, présidente de l'Association des médecins de la Nouvelle-Écosse, affirme que l'amélioration de la structure des cliniques de soins primaires contribuera à attirer de nouveaux médecins dans cette province où 130 000 résidents n'ont toujours pas de médecin de famille.
Elle soutient aussi que l'amélioration de l'accès aux soins de première ligne réduira la pression sur les urgences des hôpitaux.
La présidente du Syndicat des infirmières de la Nouvelle-Écosse, Janet Hazelton, rappelle quant à elle la pénurie chronique de personnel dans le réseau. Elle estime donc que le financement fédéral devrait être consacré à l'embauche d'un plus grand nombre d'infirmières.
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Le gouvernement fédéral a proposé mardi aux provinces une offre de transferts en santé de 196 milliards $ sur 10 ans, ce qui ajouterait 46,2 milliards $ en nouveaux transferts pour tout le Canada.
Cette proposition fournirait à la Nouvelle-Écosse 154 millions $ en nouveaux fonds cette année et 102 millions $ les années suivantes.
Le premier ministre Tim Houston a souligné mardi que l'argent fédéral serait absorbé très rapidement
par la Nouvelle-Écosse, qui a prévu 5,7 milliards $ pour les soins de santé dans son plus récent budget d'avril 2022.
