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La démolition du stationnement Webster bien accueillie par des commerçants

Le stationnement Webster, condamné.

La démolition du stationnement Webster est bien accueillie par des commerçants du centre-ville.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Radio-Canada

La démolition du stationnement Webster, décidée mardi soir au conseil municipal de Sherbrooke, touchera les utilisateurs du centre-ville. Des commerçants rencontrés par Radio-Canada mercredi, qui doivent jongler depuis plusieurs mois avec la fermeture du bâtiment, se sont montrés satisfaits de cette nouvelle.

D'ici quelques mois, l’infrastructure vieille de 64 ans va disparaître du paysage de Sherbrooke. Les commerçants du coin saluent la rapidité des élus à prendre une décision dans ce dossier.

Depuis la fermeture du stationnement en septembre dernier, propriétaires et clients ont dû s'ajuster. Certains commerçants ont même vu leur clientèle diminuer, surtout à l'heure du dîner.

J'ai eu un achalandage quand même correct, mais il y a moins de densité le midi, les gens de l'extérieur viennent moins en voiture, constate notamment Charles-Emmanuel Pariseau, le chef co-propriétaire du restaurant O’Chevreuil. 

Charles-Emmanuel Pariseau devant le restaurant O'Chevreuil.

Charles-Emmanuel Pariseau, le chef co-propriétaire du restaurant O’Chevreuil, constate une baisse d'achalandage dans le centre-ville les midis depuis la fermeture du restaurant.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

C'est une bonne chose de le détruire plutôt que de le patcher puis d'avoir à le détruire dans quatre, cinq, dix ans. Au final, c'est une bonne option, c'était la meilleure, il me semble, pour le centre-ville et pour les usagers, renchérit le propriétaire de la librairie des Appalaches, Sylvain Descours. 

Jugé non-sécuritaire, le stationnement Webster devait en effet soit être détruit ou réparé de façon temporaire. Les citoyens et les commerçants seront consultés pour déterminer ce qui adviendra du terrain. 

Sylvain Descours dans la librairie Appalaches.

Sylvain Descours estime que la destruction du stationnement représente la meilleure option pour le centre-ville.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, se dit d'ailleurs à l'écoute de la population.

« On sait qu'il y a des besoins en stationnement, on entend aussi parler des besoins en logements abordables, des besoins par rapport à des commerces. »

— Une citation de  Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke

Jessica Théoret, une passante rencontrée par Radio-Canada mercredi, travaille dans le centre-ville. Elle espère que la Ville trouvera des moyens d’aider les personnes qui fréquentent le secteur pendant les travaux. J'aimerais que ce soit une priorité pour la Ville de Sherbrooke pendant la construction qu'on trouve une bonne solution pour les gens qui travaillent au centre-ville. Mettre les stationnements gratuits, suggère-t-elle.

Mardi soir, une conseillère municipale a voté contre la démolition, évaluée à 2 M$. Nancy Robichaud soutient qu'il lui manque d'informations sur les coûts du projet pour prendre une décision éclairée, notamment en ce qui concerne l'amiante qui pourrait se retrouver dans les étages de béton.

Ça me dérange qu'on n’ait pas plus fait de tests, parce que le béton, on s’entend, il y en a dans le stationnement. Ça se pourrait que les coûts explosent encore une fois, avance-t-elle. 

La Ville de Sherbrooke estime que de nouvelles installations pourraient voir le jour sur le terrain du stationnement dès 2024. D'ici là, un stationnement temporaire d'une centaine de places y sera aménagé après la démolition.

Avec les informations de Zoé Bellehumeur 

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