Les employés de l’aide juridique en Abitibi-Témiscamingue en faveur d’une grève

Josée Jolette, présidente régionale du SFPQ, déplore la lenteur des négociations avec le Centre communautaire juridique de l'Abitibi-Témiscamingue.
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
Lors d’une assemblée générale mardi soir, les 25 employés du Centre communautaire juridique de l'Abitibi-Témiscamingue (CCJAT) ont voté à l'unanimité en faveur d'un potentiel mandat de grève de dix jours.
Les personnes à l’emploi du CCJAT
, un organisme qui offre de l'aide juridique sur tout le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020.Selon Josée Jolette, présidente régionale pour le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), la lenteur des négociations a poussé les employés à se doter de moyens de pression plus importants, pouvant aller jusqu’à une grève de 10 jours.
« Présentement, à la table des négociations, rien n’avance. Quand on avance d’un pas, on recule d’un pas aussi. On approche des trois ans sans contrat de travail. »
En juillet dernier, le SFPQentente avec Québec pour le renouvellement de la convention collective de ses 26 000 membres.
était arrivé à uneCette étape reste toujours à être franchie pour les employés du Centre communautaire juridique de l'Abitibi-Témiscamingue.
On espérait que l’affaire pouvait se régler aussi pour les travailleurs du Centre communautaire juridique, mais ce n’est pas le cas. On mentionne qu’on n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor et on ne semble pas vouloir aller chercher une certaine équité avec ce qui a été fait pour les employés de la fonction publique
, explique Josée Jolette.