Un regroupement veut que l’ancien champ de tir de Tracadie devienne une zone récréative
De nombreux résidents de la Péninsule acadienne voient l'ancien champ de tir de Tracadie comme un paradis pour les activités en plein air.
Photo : Centre plein air de la grande rivière Tracadie/YouTube
Un regroupement qui veut faire de l'ancien champ de tir de Tracadie un vaste centre plein air demande un changement de zonage de ce territoire.
Ses dirigeants veulent rencontrer le ministre des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, Mike Holland.
Le vice-président du groupe, Christian Brideau, fait savoir que le Centre plein air de la grande rivière Tracadie vient de se constituer en organisme sans but lucratif.
Cette organisation a également de lancé une page Facebook et une vidéo sur YouTube pour expliquer le projet.
C'est un projet qui est facilement vendable
, argue-t-il. Je l'ai vu exister dans d'autres provinces. Les centres de plein air ne font que grandir et il y a une raison c'est que le monde aime ça et ça leur fait du bien.
Le gouvernement provincial a l'intention de transformer des parties du territoire en champs de bleuets, ce qui veut dire des coupes à blanc.
Convaincre Mike Holland
Christian Brideau et son groupe veulent rencontrer le ministre des Ressources naturelles pour tenter de le faire changer d'idée.
Ça prend un zonage récréatif de l'entièreté du camp d'armée
, explique Christian Brideau. Cela implique que Mike Holland dise d'accord, on peut changer ce zonage-là.
« Je crois que c'est dans ses fonctions. C'est lui qui est le ministre des Ressources naturelles. »
Moi, j'embarque
Le député libéral de Tracadie-Sheila, Keith Chiasson, faire remarquer que ce n'est pas d'hier que des idées de récréotouristiques alimentent les conversations dans la région.
Cela ne l'empêche pas de vouloir s'asseoir avec les dirigeants du regroupement dans les meilleurs délais.
« Moi, j'embarque, il n'y a aucun doute là-dessus. »
Keith Chiasson veut donc mettre l'épaule à la roue, appuyer Christian Brideau et son groupe dans leurs démarches.
Mais là, ce qui presse, c'est de convaincre le gouvernement qu'il y a autre chose qui peut être développé dans le camp militaire que les bleuets
, fait-il remarquer.
Le député Chiasson reconnaît cependant que de faire reculer le gouvernement provincial pourrait ne pas être une mince tâche.