De l’aquaculture au port de Cacouna à partir de 2024?

Le port de mer de Cacouna
Photo : Radio-Canada / Patrick Bergeron
Le projet d'aquaculture de la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, au port de Cacouna, pourrait voir le jour à l'automne 2024.
La communauté autochtone caresse ce projet depuis quelques années. Elle souhaite faire la transformation de homards et d'oursins. De l'avis du grand chef de la nation, Jacques Tremblay, l'année 2023 devrait permettre de terminer les études pour mener à bien ce projet.
Si le projet se réalise, des viviers pour les homards et les oursins seraient construits dans le secteur Est du port de Cacouna. Les pêcheurs de la nation Wolastoqey ont déjà des permis pour le homard, les crevettes, le crabe et d'autres poissons de fond. L'objectif des dirigeants de la nation est de construire une usine qui permettrait de transformer les prises directement à Cacouna.
« Jusqu'à présent nous avons investi près de 600 000 $ pour les différentes études. »
Le dernier volet consisterait en la construction d'un bassin pour l'élevage du saumon, mais de l'aveu même de Jacques Tremblay, cette dernière étape sera la plus coûteuse, autant pour ce qui est des études environnementales que des infrastructures.
Le grand chef s'attend à des investissements qui pourraient atteindre 25 millions de dollars.
Compatible avec la vocation du port
Même si le port a une vocation industrielle, le grand chef de la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk maintient qu'il est possible de conjuguer développement de la pêche et maintien des activités portuaires actuelles. Jacques Tremblay avance même que son projet pourra voir le jour même si Québec décidait de déménager le service de traversier de Rivière-du-Loup à Cacouna.
En 2021, la nation avait signé une entente avec le gouvernement du Québec pour avoir accès à une partie du port. Déjà à ce moment-là, la place pour ce projet de transformation des produits de la pêche et de pisciculture faisait partie de l'équation.