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Incendie Saute-Mouton : « Plus en mode "passer le flambeau" que "recommencer à zéro" »

Les débris de l'usine incendiée au lendemain du feu.

L'usine est une perte totale.

Photo : Louis-Philippe Arsenault

« Moi et ma sœur, on est en train de prendre la relève, je pense qu'on était plus en mode "passer le flambeau" que "recommencer à zéro" », lance avec émotion Ève Boucher au lendemain de l’incendie qui a ravagé l’entreprise familiale fondée par sa mère il y a 25 ans.

La directrice marketing et responsable des ventes chez Chaussures Saute-Mouton venait tout juste de quitter le bureau quand sa mère lui a téléphoné pour l’aviser qu’une alarme était en fonction à l’usine, chose qui arrive assez souvent et qui est généralement anodine... mais pas cette fois-ci.

« On aurait aimé que ce soit un cauchemar, mais c'est la réalité. »

— Une citation de  Ève Boucher, directrice marketing et responsable des ventes chez Chaussures Saute-Mouton
Ève Boucher sur le site de l'incendie au lendemain du drame.

Ève Boucher est la fille de la fondatrice de Chaussures Saute-Mouton.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

L’incendie s'est déclaré vers 17 h mardi, une cinquantaine de pompiers ont été dépêchés sur place. Ils ont mis neuf heures à combattre le brasier. La cause de l’incendie est inconnue. L’usine est une perte totale.

Un feu ravage Chaussures Saute-Mouton :entrevue avec Eve Boucher

ÉMISSION ICI PREMIÈRE • Première heure

Le feu s'est déclaré en début de soirée mardi.

On a récupéré les dessins, on a récupéré les patrons, des choses dans certains bureaux, les ordinateurs de l'administration, raconte le copropriétaire de l’entreprise, Pierre Boucher. Sa conjointe et fondatrice de l’entreprise, Jacinthe Bergeron, dit être trop émotive et sous le choc pour prendre la parole en public.

Un quart de siècle en fumée

Chaussure Saute-Mouton, c’est en quelque sorte le quatrième bébé de Jacinthe Bergeron. Quand ses trois filles sont entrées à l'école, elle s’est consacrée à son nouveau projet : développer des bottes pour enfants en cuir, imperméables et doublées de laine de mouton. Elle a lancé son entreprise à Wendake en 1998 avec son père Roger Bergeron, qui a fait carrière dans l'industrie de la chaussure.

Une toile sur laquelle est peint le portrait de Roger Bergeron, le père de la fondatrice.

Cette toile qui montre une représentation de Roger Bergeron a été sauvée des flammes.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Au fil des ans, elle a choisi de développer davantage le marché adulte. L’usine a aussi déménagé à Charlesbourg.

« Ç'a toujours été le cheval de bataille d'avoir à produire ici par des gens d'ici. »

— Une citation de  Ève Boucher
Capture d'écran du site Web de l'entreprise, où on voit un message indiquant que la boutique en ligne est fermée temporairement à la suite de l'incendie.
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Mercredi matin, un message indiquait que la boutique en ligne est fermée temporairement à la suite de l'incendie.

Photo : Radio-Canada

Tout se faisait ici, du taillage jusqu'à la finition, souligne-t-il, ajoutant que leur avenir est maintenant entre les mains de leur assureur. Le site de vente en ligne a suspendu ses activités temporairement.

Ce ne sera pas la fin pour nous, c'est certain, ajoute sa fille.

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