Transferts en santé : le plan d’Ottawa est « limité », dit la Colombie-Britannique

Selon l'Institut canadien d’information sur la santé, le Canada dépense environ 330 milliards de dollars par année en santé.
Photo : Radio-Canada / Ben Nelms
La Colombie-Britannique estime que l’offre du gouvernement fédéral sur les transferts en santé « est limitée », mais qu’il s’agit d’une base sur laquelle s’appuyer. Après des années de négociations avec les provinces et les territoires, Ottawa a présenté mardi son plan de 196,1 milliards sur une période de 10 ans.
Le Transfert canadien en matière de santé (TCS) va ainsi augmenter de 46,2 milliards, ce qui est moins que ce que les premiers ministres des provinces et territoires avaient demandé.
Les provinces et territoires exigent depuis plusieurs années que le gouvernement fédéral augmente ses transferts pour couvrir 35 % des coûts de système. Ce taux est actuellement de 22 %.
La différence entre ce qui est proposé par Ottawa et ce que veulent les provinces est évaluée à 28 milliards de dollars par année et donc à 280 milliards de dollars sur 10 ans.
Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a souligné comme ses homologues que la hausse du TCS sur 10 ans présentée par d’Ottawa n’est pas suffisante pour répondre aux besoins du système de santé, mais qu'elle peut rassurer la population britanno-colombienne.
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David Eby affirme qu’il est heureux d’avoir continué le travail de son prédécesseur John Horgan, soit de s'asseoir avec ses homologues des provinces, des territoires et du fédéral pour trouver une entente.
Le ministre de la Santé, Adrian Dix, n’était pas disponible pour réagir à l’augmentation des transferts en santé.
Au total, selon la nouvelle proposition d'Ottawa, la Colombie-Britannique recevrait 24,2 milliards de dollars en fonds du TCS
et plus de 4 milliards de dollars en accords bilatéraux sur 10 ans.