Le ton monte entre la Ville de Chandler et ses syndiqués

Les conditions salariales sont au coeur du différend entre les travailleurs municipaux et la Ville de Chandler. (Photo d'Archives)
Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat
Les travailleurs de la Ville de Chandler ont désormais en main un mandat de moyens de pression. La grève demeure exclue pour le moment.
La trentaine de travailleurs syndiqués de la Municipalité est sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2021. Selon le Conseil central de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine-CSN, seulement deux rencontres de négociations ont eu lieu depuis le dépôt des demandes, le 26 mai.
Le Syndicat allègue que la partie patronale aurait omis de se présenter aux autres rendez-vous ou les aurait annulés.
Les conditions salariales sont au cœur du litige, selon la CSNLes patrons et les employeurs n'offrent pas suffisamment de gains salariaux pour permettre de combler l'inflation de la dernière année
, commente le président du Conseil central de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine-CSN , Serge St-Pierre.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le porte-parole des syndiqués croit que les élus de Chandler devraient se montrer plus ouverts. Si, dit-il, les municipalités veulent garder leur main-d'œuvre, il va falloir qu'elles fassent un effort. Jusqu'à présent, à la Ville de Chandler, ils [les élus] n’en font pas, il n'y a aucun respect pour les travailleurs municipaux. Ils risquent de perdre beaucoup de monde dans les mois à venir s'ils ne font pas un bon pas en avant.
Afin de faire entendre leur mécontentement, les travailleurs vont déployer différents moyens de pression au cours des prochaines semaines. Des manifestations pourraient par exemple être organisées durant l’heure du dîner.
Le président du conseil central de la CSNOn va donner, dit-il, la chance aux coureurs, on va donner la chance au conseil municipal et au maire de Chandler de s'asseoir à la table de négociation.
L'organisation syndicale dit espérer que les négociations avec la Ville reprennent au cours des prochains jours et qu’une entente soit conclue le plus rapidement possible.
Avec la collaboration de Roxanne Langlois