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Le ministre Carmant ordonne une enquête sur la DPJ en Mauricie et au Centre-du-Québec

Un jeune assis sur le sol.

Le syndicat et la direction reconnaissent qu'il y a des enjeux de manque de personnel. (Photo d'archives)

Photo : iStock / Katarzyna Bialasiewicz

Radio-Canada

À la demande du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse mènera une enquête au sujet de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) a refusé notre demande d’entrevue à ce sujet, mais dans une déclaration écrite, il fait savoir qu’il prend très au sérieux les informations diffusées à l’égard de la protection de la jeunesse de la Mauricie et du Centre-du-Québec et collaborera avec ouverture et transparence à l’enquête.

Cette enquête a été demandée par Lionel Carmant à la suite de la parution d’une série d’articles dans le quotidien régional Le Nouvelliste. Les informations rapportées sont extrêmement préoccupantes, indique par courriel la chef de service aux communications externes, Geneviève Jauron.

Les allégations de falsification de documents ne reflètent aucunement nos orientations et la direction de la protection de la jeunesse n'a émis aucune consigne en ce sens, indique le CIUSSS MCQ et concernant les placements en banque mixte, notre souhait premier pour les enfants confiés en banques mixtes est qu'ils retournent dans leur milieu de vie naturel.

En réponse à notre demande d'entrevue, l’attaché de presse du cabinet du ministre Lionel Carmant a écrit : On va laisser l’enquête suivre son cours et on prendra connaissance de ses conclusions.

Quel impact pour cette nouvelle enquête?

Le syndicat se questionne sur les réelles retombées possibles de cette enquête. La présidente de l'Alliance du personnel professionnel et technique en santé (APTS) en Mauricie et au Centre-du-Québec, Véronique Neth, souligne que la Commission Laurent a déjà soulevé plusieurs points à améliorer.

On connaît déjà les problématiques, est-ce que le portrait sera pareil? Je vous dirais que les intervenants présentement savent que c’est difficile sur le terrain et qu’ils peinent à [réaliser] leur charge de travail, indique Véronique Neth.

« Nos intervenants sont à bout de souffle, il manque de ressources. [...] C’est certain que nos intervenants n’ont pas suffisamment de temps pour aider les familles. »

— Une citation de  Véronique Neth, présidente de l'APTS en Mauricie et au Centre-du-Québec

Le CIUSSS MCQ admet que les enjeux de main-d'œuvre apportent des défis au niveau de l'accès aux services.

La Direction de la protection de la jeunesse dans la région a déjà fait l'objet d'une enquête de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) en 2019.

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