L’Anse-Saint-Jean : le règlement d’emprunt annulé puis présenté de nouveau en mars
L’usine de traitement des eaux usées pour le secteur alpin serait construite sur ce terrain à proximité du Mont-Édouard.
Photo : Radio-Canada / Myriam Gauthier
Le conseil municipal de L’Anse-Saint-Jean a annulé lundi soir le projet de règlement d’emprunt de 3 M$ pour une usine de traitement des eaux usées dans le secteur de la station de ski du Mont-Édouard, auquel 240 citoyens s’étaient opposés lors d’une signature de registre. Toutefois, après deux séances d’information pour les citoyens en février, le règlement d’emprunt sera présenté de nouveau lors de la prochaine séance du conseil du 6 mars.
Un avis de motion en ce sens a été adopté lundi soir.
Le maire de L’Anse-Saint-Jean, Richard Perron, a indiqué en entrevue téléphonique que plusieurs citoyens lui avaient dit qu’ils n’étaient pas contre le règlement d’emprunt, mais qu’ils souhaitaient être mieux informés.
Ce qui a été décidé, étant donné qu'on on abandonne le scrutin référendaire pour représenter le projet et retourner en signature de registre, c'est qu'on va faire des présentations, donc on va rencontrer la population. On prévoit faire deux présentations dans le mois de février
, a spécifié le maire, sans préciser les dates,
Richard Perron a chiffré les coûts d’un référendum à environ 25 000 $.
Ce sera pratiquement le même règlement
, a-t-il précisé.
La nouvelle usine de traitement permettrait de traiter au même endroit les eaux usées de trois projets de lotissement, dont un évalué à 32 M$ et auquel participe Pierre Lavoie.
On aura l'occasion justement de présenter aux gens les tenants et aboutissants avec de l'information. On va essayer de vulgariser l'information pour que les gens soient en mesure de de mieux comprendre le processus et le règlement en tant que tel. Il y avait beaucoup d'incompréhension par rapport à ce règlement d'emprunt là et, naturellement, on veut démystifier ça puis donner plus d'information
, a-t-il dit aussi.
D'ailleurs, les élus ont répondu lundi soir aux questions de la trentaine de citoyens présents, à la suite de la séance du conseil.
Selon la résidente anjeannoise Marie-Francine Bienvenue, qui s’était opposée au premier règlement, l’ambiance était assez bonne. Elle a mentionné que les élus s’étaient engagés à tenir un référendum si le nombre requis de signatures était encore atteint lors de la signature du registre. C’est un total de 132 signatures parmi les personnes habiles à voter qui est nécessaire pour forcer la tenue d’un référendum ou le retrait du règlement.
Avec Julien Boudreault-Gauthier